La promesse a été tenue. La hausse des taux, déclenchée au printemps dernier par la Banque centrale européenne (BCE) pour lutter contre l'inflation, a bel et bien profité aux banques européennes : à l'issue des résultats du troisième trimestre, les revenus d'intérêt - un peu partout sur le Vieux Continent - ont profité de cette nouvelle donne.
Chez toutes les banques ? Non ! En France, elles ont certes signé un trimestre de bonne facture. Mais elles n'ont dans l'ensemble pas bénéficié - ni autant, ni aussi vite - de ce nouveau climat monétaire . En témoigne la baisse du bénéfice net de Crédit Agricole SA et de BPCE, à rebours de l'ensemble du secteur bancaire européen.