Ce premier semestre 2022 s’achève pour les marchés boursiers dans un climat de doute face à l’évolution décourageante du couple croissance/inflation depuis le déclenchement du conflit ukrainien. L’éclaircie de croissance économique post-Covid de début d’année a laissé place à un fort ralentissement d’activité qui atteint aussi bien la consommation des ménages, touchés par les augmentations de prix, que les projets d’investissement des entreprises.
L’Europe apparaît la plus vulnérable aux risques de stagflation ou de récession par son exposition géographique comme par son absence de souveraineté énergétique. Pour autant, la correction boursière est plus marquée outre-Atlantique avec un recul de 30 % du Nasdaq et de 20 % du S&P 500 alors que l’Eurostoox 600 ne baisse que de 16 %. (…)