Le 8 juillet dernier, la BCE a dévoilé sa nouvelle feuille de route1 pour inclure le changement climatique dans sa politique monétaire2 et s’assurer de la résilience du système financier. Elle va mettre en place des indicateurs pour mieux mesurer les risques climatiques et des stress tests pour évaluer la résistance des banques avec un scénario d’un réchauffement limité à 1.5°C 3. Elle va ensuite demander des engagements aux entreprises pour s’aligner sur l’accord de Paris avec la publication de mesures vérifiables. Cela sera une condition pour être éligible au programme de rachat d’actifs, notamment.
Chez Trusteam, nous soutenons cette démarche. Ces engagements sont forts et essentiels. Ils ont également des implications directes. La BCE a déjà souligné que certaines industries, « qui dépendent de ressources non renouvelables ou polluantes » seront plus que d’autres touchées par un risque de transition. Les énergies fossiles sont concernées en premier et « pourraient faire face à une forte baisse des bénéfices et à des coûts de production plus élevés »4.
C’est donc un message clair qui a été adressé aux industries les plus polluantes : celles qui ne s’aligneront pas avec l’accord de Paris ne pourront plus bénéficier du soutien de la BCE. Et via les stress tests, elle encourage les acteurs financiers à faire de même. (…)