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Le défi du Net Zéro : accélérer le développement des énergies renouvelables. Amundi Real Assets

23
Mar
2022

Quelles mesures mettre en œuvre pour limiter le réchauffement climatique ? Les actions nécessaires sont aussi gigantesques qu’indispensables. Parmi elles, le développement des infrastructures d’énergies renouvelables est une priorité.

Si la dynamique est bonne, elle est encore insuffisante. La part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en France est passée de 9% en 2005 à 19 % en 2020. « Nous restons néanmoins en deçà de l’objectif qui était de 23% pour la même année*», rappelle Lelia Raynard, Gérante et Directrice Executive d’Amundi Transition Énergétique (ATE). De plus, afin de répondre aux impératifs climatiques, « nous sommes en train d’électrifier énormément d’usages, la consommation électrique risque d’augmenter fortement dans les prochaines années », note Clément Martin, Gérant et Directeur Exécutif (ATE). Face à ces besoins grandissants, un mix énergétique plus équilibré est nécessaire, au sein duquel les différentes énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse) doivent progresser conjointement.

  Le défi de l’acceptabilité

Le développement des énergies renouvelables, et des éoliennes en particulier, est confronté à un défi de taille en France : l’acceptabilité. « Alors que le besoin d’outils de production d'électricité tout comme la nécessité d'une production décarbonnée sont indéniables, les développements des projets d’énergies renouvelables sont souvent contestés par les riverains », regrette Leila Raynard. De ce fait, alors que la construction des projets solaires ou éoliens prend 12 à 18 mois, leur finalisation prend en moyenne sept ans à cause des délais de procédure.

 « Au niveau économique et politique, le contexte français en matière d’énergies renouvelables est pourtant plutôt favorable » ajoute Clément Martin. Si les acteurs publics et privés sont en effet souvent convaincus du bien-fondé de leur développement, ils peinent à transmettre le message. « Une meilleure communication sur ces énergies est indispensable », estime Grégoire Destenay, Gérant et Directeur Exécutif d’ATE.

 

Des projets nécessitant des investissements importants

Autre défi principal pour le développement des projets d’énergies renouvelables : leur coût de fabrication. Les parcs éoliens ou solaires demandent un investissement initial très important, mais ce constat vaut tout autant pour les autres formes de production d’électricité.

De plus, les progrès technologiques permettent de réduire drastiquement les coûts de production de l’électricité grâce à des effets d’échelle. « Ces dernières années, la technologie éolienne s’est beaucoup développée et les nouvelles turbines des éoliennes sont beaucoup plus puissantes. Par ailleurs, d'importants parcs éoliens en mer sont en construction, et des parcs éoliens flottants en cours de développement. Deux technologies particulièrement intéressantes car elles permettent de capter un vent qui est moins intermittent et plus prédictible que sur terre », détaille Leila Raynard.

Ces énergies vertes ont besoin de capitaux importants pour se développer. Le secteur financier et en premier lieu les investisseurs ont donc un rôle important à jouer. « Projets de long terme, les turbines éoliennes actuelles ont par exemple des durées de vie de l'ordre de 30 ans, ce qui correspond à des maturités d'investissement en ligne avec la stratégie d'ATE et celle de ses investisseurs, qui recherchent des rentabilités sur les longues périodes, décorrelées des marchés financiers », analyse Leila Raynard. « Les actifs de la transition énergétique sont très capitalistiques, les coûts opérationnels sont assez limités. À la différence d’une centrale à gaz ou à charbon, la matière première est gratuite » ajoute Grégoire Destenay.

  Opale Énergies Naturelles, le partenaire idéal pour se développer dans l’éolien

Ainsi, le partenariat entre ATE et Opale Energies Naturelles signé en début d’année 2021, répond parfaitement aux enjeux précédemment évoqués. « Nous avons rencontré les dirigeants du groupe Opale Energies Naturelles en 2019. Nous nous sommes rapidement compris et avons pu bâtir une stratégie de développement mutuellement bénéfique. En mettant en place ce partenariat, Opale Énergies Naturelles a pu conserver son indépendance en tant que développeur, et Amundi Transition Énergétique investir pour le compte de ses investisseurs dans des actifs de bonne qualité et sur le long terme », résume Leila Raynard.

La plateforme Opale Vesontio, issue de cet accord, a permis la construction d’un premier parc, baptisé MVI, qui a été financé en partenariat avec le Crédit Agricole Franche-Comté et BPIfrance. La construction d’un deuxième parc, baptisé BDS, a été entamée fin 2021 et devrait être achevée d’ici la fin de cette année. « Fin 2022, ceux-ci seront tous deux opérationnels et produiront assez d'électricité pour alimenter 27 000 personnes », complète Leila Raynard.

ATE compte multiplier des partenariats similaires et saisir ainsi les opportunités offertes par la transition énergétique. « Actuellement présents en France, Belgique, Espagne, Italie et en Suède, nous souhaitons nous implanter dans d'autres pays européens. Concernant les technologies, nos fonds ont vocation à se développer également dans le biogaz, la mobilité électrique, le stockage, l’hydrogène, etc. » conclut la directrice exécutive d’ATE.

*Objectif fixé suite à l’application d’une directive européenne de 2009
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