Après un mois de juillet spectaculaire, les actifs à risque ont lourdement trébuché en août. Le mois avait pourtant bien débuté avant que la tendance ne s’inverse au cours de la deuxième quinzaine en raison d’indicateurs économiques plus dégradés que prévu, notamment les indices PMI1, et des craintes suscitées par les propos des banquiers centraux lors du symposium de Jackson Hole organisé les 25 et 26 août. Le président de la Réserve Fédérale, Jerome Powell a adopté un ton très ferme pour rappeler que la lutte contre l’inflation reste sa priorité numéro un. Les mesures de durcissement monétaire vont donc continuer tant que les premiers signes d’infléchissement de l’inflation ne seront pas visibles, quitte à conduire les Etats-Unis en récession. Ces propos ont fait chuter les places financières mondiales et entrainé un rebond des taux longs.

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Côté européen, les responsables de la BCE ont également plébiscité des mesures énergiques face à l’inflation, renforçant les prévisions d’une poursuite de la hausse des taux directeurs lors de la prochaine réunion le 8 septembre prochain. Toujours en Europe, la crise de l’énergie suscite des inquiétudes croissantes. La décision de la Russie d’interrompre quasi complètement ses livraisons de gaz à l’Europe a porté les prix du gaz et de l’électricité à des niveaux record, alimentant un peu plus les tensions inflationnistes et les craintes de récession. Ce cocktail a été particulièrement néfaste pour l’euro qui a basculé fin août pour la deuxième fois de l’été sous la parité avec le dollar. (…)

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