4 mois après l’invasion russe en Ukraine, nous nous habituons tant bien que mal à un monde si différent de celui promis par la «Fin de l’Histoire» de Francis Fukuyama : des millions de réfugiés et des milliers de morts en Europe, des menaces d’extension du conflit à d’autres pays (Lithuanie) et d’autres armes (nucléaires, chimiques ?), une nouvelle vie de l’Alliance Atlantique, hier déclarée en« mort cérébrale » par certains, une transition énergétique passée au second plan afin de pouvoir se passer du gaz russe, une mondialisation des échanges en panne, un Occident qui a bien du mal à embarquer les pays émergents et l’Asie face à la menace russe actuelle et la menace chinoise à venir, une inflation qui devient l’ennemi public numéro un des états contraints de faire la fin de mois d’un nombre croissant de citoyens sous peine d’être battus aux prochaines élections par plus démagogue, un président Français sans majorité à l’assemblée, etc…