LE FIGARO
Face à l'inflation galopante, la Banque centrale européenne a relevé jeudi 21 juillet ses taux de 0,5 point, une première depuis onze ans. Comment analyser cette décision ?
Nicolas GOETZMANN. - Il y a deux aspects. Le premier est évidemment la hausse de l'inflation qui appelait presque mécaniquement une réponse de la Banque centrale. La décision prise hier par la BCE est logique dans ce cadre, pour terminer une politique non conventionnelle de taux négatifs qui semble être paradoxale avec une inflation proche de 9% au sein de la zone euro.