N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je maudit que pour voir en cette décennie et en ce monde, pandémie, pénurie, inflation, famine et barbarie ? Cette tirade, modestement inspirée du célèbre monologue dans le Cid de Corneille, pourrait résumer à elle seule la désillusion d’un agriculteur ayant perdu toute sa récolte, à la suite des violentes intempéries de cette semaine. Ce malheureux est clairement une victime du réchauffement climatique, où la canicule actuelle ne fait pas bon ménage avec la récente goutte froide. Ce choc thermique, qui a fait tomber des grêlons « gros comme des boules de pétanque »,est voué à se répéter de plus en plus fréquemment.