Après un redressement notable au début de l’été, les marchés d’actions ont reculé pour la troisième semaine consécutive en raison de craintes grandissantes sur un ralentissement économique marqué qui sont venues s’ajouter aux tensions persistantes sur les marchés de taux.
L’onde de choc provoquée par la posture restrictive des banquiers centraux lors du symposium de Jackson Hole s’est prolongée tout au long de la semaine avant d’être amplifiée, en zone euro, par la publication d’une inflation record en août. L’accélération à +9,1% sur un an, contre +8,9% en juillet, a été alimentée par une inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) plus vive que prévu, à +5,5% sur un an, tandis que la hausse des prix de l’énergie a ralenti. En conséquence, le marché table désormais sur une hausse des taux directeurs de 75 points de base (bp) à l’issue du conseil des gouverneurs de jeudi et de 50bp en octobre. (…)