Nous évoquions le mois dernier une inflexion probable dans l’évolution des marchés d’actions avec les valorisations élevées atteintes par certaines sociétés du luxe ou de la technologie qui laissaient entrevoir une rotation sectorielle.
Ce rééquilibrage a, de fait, été entamé mais pas seulement. Janvier 2022 a en effet été le théâtre d’un changement de décor et d’une mise sous tension des investisseurs par la convergence de plusieurs facteurs de fragilité : un scenario de croissance ralentie (abaissement des prévisions de croissance économique mondiale par le FMI), un changement d’attitude attendu des Banques Centrales pour faire face à une inflation non seulement plus forte mais aussi peut-être plus durable que prévu (avec une perspective de début de remontée des taux directeurs dès le mois de mars aux États-Unis) et enfin, last but not least, la crainte d’un conflit armé en Ukraine.