Les marchés financiers ont enfin retrouvé un peu d’appétit pour le risque la semaine dernière. Il faudra cependant confirmer cette tendance cette semaine pour ne pas revivre le vrai-faux départ de la mi-mai.
La force de ce retournement peut s’expliquer par l’excès de pessimisme qui prévaut sur les marchés depuis maintenant le début de l’année et qui expose à de forts mouvements à la moindre bonne nouvelle, les investisseurs étant tous dans le même sens. Ces bonnes nouvelles sont finalement venues des données macroéconomiques américaines qui ont donné du crédit au « chemin » idéal auquel s’accroche Jerome Powell, à savoir un resserrement monétaire qui permettrait de juguler l’inflation sans mettre l’économie américaine en récession (bien qu’un ralentissement soit inévitable comme en attestent les indicateurs d’activité en mai).