Ce regain de nervosité après plus d’un an et demi de très faible volatilité s’explique principalement par la perspective d'un resserrement de la politique monétaire américaine. À l’image de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d’Angleterre, la Réserve fédérale (Fed) a pris acte de la solidité de la reprise en cours mais aussi des tensions inflationnistes, notamment sur le secteur de l’énergie. Elle a, dès lors, indiqué son intention de débuter la réduction de ses achats d’actifs (« tapering ») cette année et de relever ses taux dès l’an prochain, et non plus en 2023. Pour autant, sa politique monétaire, comme celle des autres grandes banques centrales, devrait rester accommodante encore un certain temps.
La Chine a été l’autre motif d’inquiétude. Alors que la croissance du pays marque le pas, le risque de faillite du promoteur immobilier Evergrande a ravivé la crainte d’une crise à la « Lehman Brothers ». Néanmoins, le risque systémique devrait être évité grâce à une restructuration organisée par Pékin.
Les actions ont souffert de ce retour de l’aversion pour le risque. Sur le marché obligataire, le taux se sont tendus de part et d’autre de l’Atlantique. [...]
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