Pour aller plus loin
Newsletter Club
Patrimoine
Patrimoine
Merci ! Votre Inscription à bien été envoyé.
Oops! Quelque chose nous empêche d'envoyer votre inscription...
.svg)
.svg)
Dans un contexte macro-économique contrasté, le financement long terme des PME est un enjeu de premier plan. Elles forment l’un des moteurs de l’économie, pourvoyeur d’emplois, de recettes fiscales, de croissance et de création de valeur, et elles sont un maillon de la transition énergétique.
Le contexte de marché des dernières années s’est avéré complexe pour les petites et moyennes valeurs : en bourse, nombre d’investisseurs se sont désintéressés de cette classe d’actif pour se concentrer sur les large caps. En dehors de la bourse, l’environnement des levées de fonds est contrasté, privilégiant les levées d’ampleur à des tours de table de quelques millions d’euros.
Dans ce contexte de raréfaction des capitaux disponibles, les dispositifs d’incitation fiscale pour orienter les flux vers les PME tout en préservant l’intérêt des épargnants n’ont pas eu l’efficacité escomptée. Cet environnement complexe interroge sur les dispositifs de financement long terme et en particulier sur le rôle des marchés pour ces sociétés.
Les flux liés aux introductions en bourse (IPO : Initial Public Offering) ont baissé au cours des derniers semestres. D’une manière générale, l’exigence des investisseurs s’est accrue sur la qualité des opportunités d’investissement avec une attente de création de valeur rapide.
À titre d’illustration, prenons l’exemple la société STIF*, un groupe industriel familial dont l’activité s’articule autour de deux pôles. La société a réalisé son introduction en bourse en décembre 2023 en levant une dizaine de millions d’euros pour financer sa croissance sur la base d’une capitalisation boursière de 33 millions d’euros. Depuis, son parcours boursier exemplaire s'explique par divers facteurs, notamment la valorisation d'entrée, le montant de levée de fonds maîtrisé proposé au marché, un management de qualité et une série de publications depuis la première cotation.
*STIF est une participation des fonds gérés par Eiffel Investment Group qui détiennent une participation de 6,22% au 16/04/2024.
La qualité de la trajectoire est liée à la vision moyen terme et à la manière d’alimenter la communication financière par ses résultats. L’IPO est le top départ d’un marathon, pas d’un sprint.
L’un des objectifs financiers de l’investisseur au capital d’une PME est, en effet, la création de valeur soit par le rendement (dividendes) soit par la cession. La cession intégrale du capital d’une société est celle qui, en théorie, valorise au mieux la société. Elle provient d’offres, sollicitées ou non, émises par des industriels ou des fonds d’investissement. Elle se finance sur la base de la trésorerie de l’acquéreur, de la dette ou par échange d’actions.
L’environnement décrit précédemment (valorisations attrayantes, amélioration des conditions de financement, qualité des sous-jacents) permet d’entrevoir des conditions adaptées aux offres d’acquisitions. Ce constat peut s’amplifier par des stratégies de concentration dans certains secteurs d’activité (le secteur des services numériques et logiciels par exemple). Les évènements de liquidité des sociétés non cotées sont, en général, plus rares que pour les sociétés cotées.
Qu’elles soient cotées ou non, le développement du tissu des PME nécessite un cadre attractif pour attirer l’épargne tout en préservant l’intérêt des épargnants dans la gestion de leurs investissements. Depuis plus de deux décennies, Eiffel œuvre à collecter cette épargne en l’orientant vers le financement long terme de ce terreau et en diversifiant la nature des opérations et des secteurs économiques. Cette activité a contribué au développement de champions dans leurs catégories à l’instar de Solucom, TalentSoft, Planity etc., des entreprises créatrices d’emplois et de valeur pour la société au sens large. Dans ce contexte mouvant, l’équipe de gestion d’Eiffel se fixe pour objectif de continuer à accompagner le développement des PME françaises et européennes et de donner aux épargnants accès au capital des entreprises identifiées comme les plus dynamiques et les plus créatrices de valeur.
