Après un beau rallye de fin d'année 2023, les investisseurs étaient optimistes pour le début de 2024. La pondération des actions dans les portefeuilles diversifié savait atteint son plus haut niveau depuis 2008, tandis que la trésorerie était à son plus bas niveau depuis 15 ans.
Cependant, le marché a connu une correction en janvier 2024, après une série d'événements géopolitiques défavorables.
Le conflit israélo-palestinien s'est étendu en mer Rouge, avec des attaques sur des navires marchands. Cela a conduit à une déviation du trafic maritime par le cap de Bonne-Espérance, rallongeant les délais de transport et augmentant les coûts. La crainte d'une nouvelle inflation importée a fait grimper les taux longs à 10 ans aux États-Unis à 4% et en Allemagne à 2,10%.
Une analyse des performances passées montre que les années avec une performance négative en janvier ont tendance à être plus nombreuses depuis 2001 qu'avant. Statistiquement, il y a un risque de 54% de connaître une performance négative en 2024.
Malgré ce risque, il est important de maintenir une approche prudente et sélective. La situation actuelle n'est pas un sprint, mais un marathon.
Même si les prochaines séances risquent d'être volatiles, il est possible de connaître une belle année 2024, à condition que les banques centrales baissent leurs taux directeurs d'ici l'été.
Le début d'année 2024 a été agité, avec des événements géopolitiques défavorables qui ont pesé sur les marchés financiers. La prudence est de mise, mais il est important de garder une perspective à long terme et de ne pas céder à la panique.