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Le président américain, Joe Biden, s'est récemment prononcé contre les rachats d'actions, les jugeant excessifs et nuisibles à la croissance et à l'innovation. Emmanuel Macron, à son tour, critique les multinationales françaises du CAC 40 pour cette pratique, la qualifiant de "cynique" et suggérant une contribution spéciale pour les employés.
Les entreprises rachetant leurs actions bénéficient généralement d'une hausse de leur cours en Bourse, stimulée par une demande accrue. De plus, si ces actions sont annulées, cela augmente le bénéfice par action, rendant l'action plus attrayante pour les investisseurs.
Cependant, les rachats d'actions peuvent compromettre la situation financière de l'entreprise et diminuer les fonds disponibles pour l'investissement dans la croissance et l'innovation. De plus, lorsque le cours de l'action est surévalué, cette pratique peut se révéler coûteuse.
Une taxation accrue des rachats d'actions pourrait réduire ce phénomène et encourager les entreprises à verser davantage de dividendes. Aux États-Unis, les rachats d'actions pourraient atteindre 1 000 milliards de dollars cette année. En Europe, ils ont presque doublé en 2022 par rapport à 2021, atteignant 160 milliards d'euros dans 11 pays européens.
À la Bourse de Paris, les entreprises du CAC 40, telles que TotalEnergies, BNP Paribas, Société Générale, LVMH, Stellantis et Axa, prévoient toutes des programmes de rachat d'actions importants cette année, reflétant une tendance mondiale.
Bien que les rachats d'actions offrent des avantages immédiats aux actionnaires, ils soulèvent également des préoccupations concernant leur impact à long terme sur la croissance, l'innovation et la stabilité financière des entreprises. La question des rachats d'actions reste donc un sujet de débat important dans les milieux économiques et politiques.
