Fonds de la semaine : GFI France Valley Forêts. Avec Zoé Harmant, Ad Maiora.

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Vincent TOURAINE : Bonjour à toutes et à tous, une fois n'est pas coutume, on va parler GFI dans ce rendez-vous. GFI pour Groupement Forestiers d’Investissement. Celui-là en particulier s'appelle France Valley Forêts et on en parle tout de suite avec notre invitée Zoé Harmant. Bonjour, vous êtes directrice générale d'Ad Maiora. Merci d'être avec nous. Alors tout d'abord, pourquoi est-il intéressant d'investir dans la forêt aujourd'hui ?
 
Zoé Harmant : Il y a plusieurs raisons qui font qu'on peut se tourner vers l'investissement forestier. D'abord, quand on est en quête de diversification, c'est un excellent actif alternatif qui est décorrélé des marchés boursiers. À côté de ça, c'est aussi un investissement qui est porteur de sens et qui répond aux enjeux d'aujourd'hui et de demain. Je pense notamment à tout ce qui est captation de CO2, préservation de la biodiversité.
 
VT : On fait difficilement plus vert.
 
ZH : Dans un autre registre qu'on connaît moins, la forêt ça crée aussi des emplois stables et non délocalisables et ça emploie plus de monde que la filière automobile. Ah oui, c'est incroyable. À côté de ça, on a aussi des perspectives de bons rendements et de façon non négligeable des avantages fiscaux.
 
VT : Ça fait beaucoup de choses. Quelles sont les expertises de France Valley en particulier dans le domaine des forêts ?
 
ZH : France Valley c'est un opérateur incontournable du marché. C'est le premier acteur qui acquiert des forêts en France. Donc on confie le sujet à de vrais professionnels. Ils ont vraiment une expertise dans l'acquisition des forêts. Ils excluent par exemple les zones à risques, comme l'arc méditerranéen.
 
VT : Où ça risque de brûler.
 
ZH : C'est ça, exactement. Ou alors des forêts qui ne sont pas assez diversifiées. Ils ont aussi une gestion qui est durable et de préservation, ils vont essayer par exemple d'introduire des espèces qui sont moins gourmandes en eau et puis quand on parle forêt on parle aussi forcément des risques, l'incendie, la tempête, le risque phytosanitaire, et bien avec France Valley on a déjà une assurance à 100 % contre le risque d'incendie et de tempête.
 
VT : Quelles sont les caractéristiques du GFI France Valley Forêt 9 ?
 
ZH : C'est un fonds qui est aujourd'hui en cours de collecte. L'idée ce sera d'acquérir entre 5 à 15 forêts en France. L'objectif, c'est de faire ces acquisitions dans un délai de 24 mois. Le fonds est accessible dès 1 000 euros. Il est labellisé GreenFin et il donne accès à des avantages fiscaux. On a d'abord à l'entrée une réduction d'impôt sur le revenu de 25 % actuellement, une exonération totale à l'impôt sur la fortune immobilière, et puis une fois que le patrimoine forestier sera constitué, on a une exonération en cas de transmission, donation ou succession, de 75 % sur la valeur des forêts détenues par le fonds.
 
VT : Donc c'est intéressant fiscalement et pour la transmission.
 
ZH : Exactement, et ces avantages fiscaux sont conditionnés a d'abord une durée de détention minimum départ et aussi à ce que le fonds ne dépasse pas une enveloppe globale de 15 millions d'euros. Donc la collecte est bientôt atteinte, aujourd'hui on est sur le millésime 9 mais France Valley a déjà prévu le relais avec bientôt la sortie du dixième fonds.
 
VT : Quel rendement peut-on attendre de ce type de produits ?
 
ZH : Le fonds a un objectif de rendement de 2,5 % annuel, donc au-delà des avantages fiscaux qui sont déjà une source de performance, on a aussi la revalorisation de la forêt puisque les arbres poussent, continuent de se développer et donc le capital forestier prend de la valeur et s'accroît. Puis il ne faut pas oublier que le bois c'est aussi une matière de substitution qui prend une part de plus en plus importante dans l'économie.
 
VT : Par exemple, pour la construction.
 
ZH : Exactement voilà, en remplacement de l'acier dans la construction, du plastique pour ce qui est emballage etc. Donc on est quand même sur une matière d'avenir.
 
VT : Zoé Harmant merci beaucoup pour cet éclairage sur l'investissement forestier vous êtes Directrice Générale d'Ad Maiora, au revoir. Au revoir.