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Analyses de marchés

Obligataires : toujours autant d’opportunités en 2024 ? Avec La Française AM, Sunny AM, IVO Capital Partners et Wakerstone

2
Apr
2024
Après une année 2023 porteuse pour l’obligataire, avec notamment une forte collecte, qu’en sera-t-il de 2024 ? La possible baisse des taux aura-t-elle un impact ? Réponses avec Romain Gobert, Directeur Commercial de La Française AM, Christophe Tapia, Directeur Général de Sunny Asset Management, Romain Lippe, Responsable du Développement d’IVO Capital Partners, et Vincent MARTINS, Fondateur de Wakerstone.

Romain GOBERT : Hormis de fortes surprises sur l'inflation, en toute logique le marché price une baisse des taux à partir du mois de juin. Il devrait y avoir une évolution assez faible d'ici fin mai sur les taux à venir. Une décrue de la volatilité qui devrait se faire assez lentement. Concernant les obligations, les fondamentaux sont bons, un bon appétit des investisseurs qui cherchent encore et toujours du rendement. D'ailleurs, il y a beaucoup d'émissions primaires qui se font actuellement et qui sont extrêmement intéressantes sur le marché. C'est un peu plus compliqué sur le marché secondaire. Le principal risque des obligations ce sont évidemment les taux de défaut, et ils devraient rester contenus. Entre 4 et 4, 5 % sur le marché High Yield donc plutôt positif sur l'obligataire et je pense qu'il a encore tout son intérêt dans les allocations
 
Christophe TAPIA : L'ADN historique de Sunny AM, c'est un ADN très obligataire. Ce qui est intéressant aujourd'hui, c'est qu'on se pose beaucoup de questions sur cet univers-là. Et le fait qu'on se pose des questions, c'est plutôt très positif. Cela sous-entend que cette classe d'actifs a retrouvé la place qui était la sienne avant cette parenthèse de l'histoire de taux à zéro. C'est la classe d'actifs qui a collecté le plus d'argent en 2023, qui continue à collecter beaucoup d'argent depuis le début de l'année. En revanche, il faut faire très attention parce que cette classe d'actif est protéiforme, c'est aussi sa grande valeur. Aujourd'hui, dans l'univers obligataire, on peut acheter des produits à duration courte, on peut acheter des produits multi-stratégies obligataires, on peut acheter des produits pur crédit High Yield, on peut acheter des fonds datés. L'univers est très large, on peut faire beaucoup de choses et il faut faire des choses qui correspondent le plus finalement à ce que vos clients vont venir chercher et surtout avec des professionnels qui ont beaucoup d'expérience et beaucoup de recul par rapport à cette classe d'actifs. Globalement, si vous avez envie d'en savoir un peu plus sur ce qu'on peut faire et quel est le champ des possibles dans cet univers obligataire, venez nous voir chez Sunny et vous devriez avoir de nombreuses réponses aux questions que vous pourriez poser. Et là-dessus, on a vraiment un savoir-faire avec un historique assez conséquent.
 
Romain LIPPE : 2023 a été une très bonne année en performance et en collecte. 2024 commence aussi très bien. Sur les émergents, trouver de l'opportunité, c'est ce qu'on fait depuis plus de 10 ans puisque nous sommes spécialisés sur les marchés obligataires émergents. Très rapidement, ce marché-là, c'est un marché de 2700 Mds$ pour 60 pays, 1 000 émetteurs, donc il y a toujours de l'opportunité. Aujourd'hui, on a peut-être un avantage de diversification, évidement sur la géographie mais aussi de pouvoir diversifier sa courbe. On achète des obligations en dollars donc on s'expose à la courbe des taux US, qui est assez confortable sur des niveaux élevés. Deuxièmement, ce que nous faisons depuis 9 ans avec notre flagship Ivo Fixed Income que vous connaissez peut-être, c'est de toujours privilégier un portage important. Si on n'a pas de mouvement sur les taux, sur les spreads, on sera quand même assis sur un niveau de portage important qui nous permettra de faire de la performance. Si on a une baisse des taux, on en bénéficiera comme tout le monde. En étant sur les émergents, on bénéficie peut-être d'un premium de rendement qui est assez confortable en termes de portage.
 
Vincent MARTINS : Nous étions l'année dernière avec, en 2023, à la même période, des taux sur lesquels on se posait la question, est-ce que ça va continuer à monter, à quel rythme et avec quel horizon ? Aujourd'hui, plus que jamais, l'investissement sur des thématiques obligataires semble intéressant. Déjà parce qu'on parle maintenant de taux qui vont sans doute baisser avec des calendriers qui sont très précis. 3 baisses de taux pour cette année, 3 baisses pour l'année prochaine de 0,25 %. Ce type de baisse de taux, c'est profitable pour des thématiques obligataires. Cette année, on regarde les structurés, on regarde les fonds datés également et on regarde évidemment tout ce qui va être au OPCVM obligataires en faisant toujours très attention sur les dynamiques monétaires quand on est sur des fonds Monde. C'est un gros travail que nous faisons en tant que CIF sur cette classe d'actifs qui va sans doute rester la classe de l'année.

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