Après une année 2022 difficile, les marchés financiers ont connu un rebond bienvenu en 2023. Si les craintes d'une récession mondiale ne se sont pas concrétisées, la croissance s'est néanmoins révélée plus faible que prévu. L'inflation, qui avait atteint un pic de 10 % à la mi-2022, a reflué pour se situer sous les 3 % en fin d'année dans la plupart des pays.
Face à l'inflation, les banques centrales ont continué à relever leurs taux d'intérêt tout au long de l'année. La Banque centrale européenne a été particulièrement proactive, augmentant ses taux de 2 % malgré le ralentissement économique de la zone euro.
Malgré ce contexte, les actions ont globalement réalisé de bonnes performances en 2023, à l'exception de la Chine qui a connu une troisième année consécutive de baisse.
Le S&P 500 américain a augmenté de 26,26 %, tiré par le rebond spectaculaire des valeurs technologiques. Le Nasdaq 100 a même atteint son plus haut niveau depuis 1999, avec un gain de plus de 55 %.
En Europe, les actions ont également progressé, malgré une situation macroéconomique plus dégradée. La hausse a été plus marquée sur les grandes capitalisations que sur les petites. L'Eurostoxx 50 a gagné 21,41 %, tandis que l'indice MSCI EMU Small Caps a progressé de 12,74 %.
Le Japon a réalisé une très belle année (+ 30,91 %), aidé par la faiblesse de sa devise. En Europe, l'Italie et l'Espagne ont progressé de 34,35 % et 28,06 % respectivement, devant la France et l'Allemagne (+ 20 %).
L'autre grand gagnant de l'année 2023 a été le marché obligataire, notamment le marché des obligations privées. En dépit de la hausse des taux d'intérêt, les obligations se sont en moyenne détendues au cours de l'année, signant des performances très positives. Les obligations européennes de haut rendement ont progressé de plus de 11 %.
L'année 2023 a été marquée par un rebond des marchés financiers après une année 2022 difficile. Si l'inflation a été maîtrisée, la croissance s'est ralentie et les banques centrales ont continué à relever les taux d'intérêt. Dans ce contexte, les actions ont globalement réalisé de bonnes performances, tandis que le marché obligataire a connu un essor important.