La mémoire collective se fondant sur des perspectives de plus en plus courtes, cet élan est justifié par les progressions des indices boursiers de décembre (hausse de plus de 5 % du Stoxx600 sur ce seul mois), qui contribuent aux progressions records de 2021.
Il semble donc que les opérateurs s’attendent à une cohabitation harmonieuse entre l’évolution de la pandémie et l’activité économique et sociale, soit que le virus s'évanouisse, soit que l’économie résiste à sa persistance. Le risque d’une dégradation sanitaire n’alimente donc pas, à l’évidence, le scenario dominant. En témoigne la prévision de croissance de l’économie mondiale de près de 5 % du Fonds Monétaire International pour 2022 (après 6 % environ pour 2021). Celle-ci s’annonce d'ailleurs assez équilibrée entre les différentes régions du monde (+5,2 % pour les États-Unis, +4,3 % en zone euro ou +5,6 % en Chine). (…)