Ces propos du Président de la FED de Minneapolis, pourtant connu comme étant le membre le plus dovish du FOMC, ont été tenus la semaine dernière en réaction au bon chiffre d’inflation pour juillet et raisonnent comme un rappel à la réalité. Si le taux d’inflation CPI de juillet est en effet ressorti en net ralentissement, sous les attentes (+0% en glissement mensuel contre +0,2% attendu et +1,3% en juin), et ce, même pour sa composante Core (+0,3% en glissement mensuel contre +0,5% attendu et +0,7% en juin), il faut savoir raison garder car les prix des services (soutenus par les fortes tensions sur le marché du travail et les hausses de salaires liées) et des produits alimentaires continuent à progresser (cf. le graphique de la semaine). Neel Kashakari a même ajouté qu’il serait nécessaire que la FED porte ses taux directeurs à 4% cette année et qu’elle poursuive en 2023 vers 4,5%.