Le Figaro
S'occuper de ses parents, c'est aussi choisir avec eux, ou pour eux, les placements répondant le mieux à leurs besoins. L'objectif peut être de leur procurer des revenus pour compléter leur pension ou de constituer un capital à plus long terme, pour adapter leur logement ou financer une maison de retraite.
Le compte courant des personnes âgées est souvent trop garni. Le premier réflexe est de placer ce solde excessif sur les livrets réglementés : les fonds sont disponibles à tout moment, le capital garanti et les intérêts sans fiscalité. Le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) sont rémunérés à 3 % par an, net d'impôt. Plus attractif, le Livret d'épargne populaire (LEP) affiche un taux de 6 %, mais il est réservé aux contribuables dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 21 393 € pour une personne seule avec une part (32 818 € pour un couple avec 2 parts). Vous pouvez épargner jusqu'à 22 950 € sur un Livret A, 12 000 € sur un LDDS et 10 000 € sur un LEP (depuis le 1 octobre). Si vos parents n'en possèdent pas, n'oubliez pas le plan d'épargne logement (PEL), au taux actuel de 2 % garanti sur toute la durée du placement. Attention, tout retrait entraîne sa fermeture et il faut l'alimenter régulièrement (540 € par an au moins, sans dépasser 61 200 €). Ses intérêts sont taxés à 30 % ou, sur option, au barème de l'impôt pour ceux qui ne sont pas ou peu imposés. Si vos parents ont un vieux PEL, ils doivent le garder (surtout s'il est antérieur à 2011) et, si leur conseiller bancaire leur propose de le fermer, refuser.