Quels sont les frais associés à une SCPI ?
Les frais d’entrée : un coût initial à anticiper
Lors de la souscription à une SCPI, des frais d’entrée, aussi appelés « frais de souscription », sont généralement prélevés. Ils varient en moyenne entre 8 % et 12 % du montant investi. Ces frais couvrent notamment les coûts liés à la commercialisation, à la recherche de biens, à l’acquisition des actifs et à l’administration de la SCPI. Ce montant n’est pas perdu, mais il nécessite une certaine durée de détention pour que l’investissement devienne rentable.
Les frais de gestion : un prélèvement annuel sur les revenus
Les frais de gestion sont prélevés chaque année par la société de gestion sur les loyers encaissés par la SCPI. Ils s’élèvent en moyenne entre 8 % et 10 % des loyers hors taxes. Ces frais permettent de financer la gestion courante du parc immobilier (renégociation des baux, recouvrement, entretien, fiscalité, etc.) et le pilotage stratégique du patrimoine.
Les frais de cession ou frais de retrait
Dans le cas des SCPI à capital fixe, des frais peuvent s’appliquer lors de la revente des parts sur le marché secondaire, notamment des commissions de cession. Pour les SCPI à capital variable, le retrait de parts peut entraîner des frais si le prix de retrait est inférieur au prix de souscription. Ces frais dépendent de la politique commerciale de la société de gestion.
Une transparence obligatoire sur les frais
Les frais associés à chaque SCPI doivent être clairement détaillés dans la documentation réglementaire, notamment dans la note d’information ou le Document d’Information Clé (DIC). La loi impose une transparence complète à ce sujet, afin de permettre aux investisseurs d’apprécier l’impact des frais sur la rentabilité nette de leur placement.