Jean-Philippe Desmartin revient sur les résultats de la COP28, soulignant des avancées majeures mais aussi des points de vigilance.
L'auteur commence par reconnaître que les résultats de la COP28 ont dépassé ses attentes. Il salue la coordination discrète mais efficace entre la Chine et les États-Unis, qui a joué un rôle crucial dans l'obtention d'un accord ambitieux.
L'accord final de la COP28 mentionne pour la première fois la question d'une sortie progressive des énergies fossiles à l'horizon 2050. Cette inclusion historique, qui va au-delà du charbon évoqué à Glasgow, représente un pas en avant significatif.
Autre avancée majeure, la création d'un fonds "pertes et dommages" pour les pays les plus vulnérables face aux changements climatiques. Cette décision, attendue depuis des années, est une victoire importante pour la justice climatique.
Malgré ces progrès, l'auteur conserve une posture de sceptique constructif. Les engagements pris par les pays ne suffisent pas pour atteindre l'objectif de limiter le réchauffement à +1,5°C, et la notion de "transition away" des énergies fossiles laisse place à une interprétation libre par chaque pays.
L'auteur propose deux solutions concrètes pour accélérer la transition énergétique :
Seuls 30% de l'économie mondiale sont actuellement couverts par un signal prix sur le carbone. Il reste donc un long chemin à parcourir pour atteindre une décarbonation effective de l'économie mondiale.
Conclusion
La COP28 a marqué un tournant important dans la lutte contre le changement climatique. L'inclusion d'une sortie progressive des énergies fossiles dans l'accord final est un symbole fort, mais il est crucial de maintenir la pression sur les gouvernements pour qu'ils traduisent leurs paroles en actes concrets.
Points clés à retenir:
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