Les mots de passe les plus utilisés dans le monde

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« 123456 » ou « iloveyou » ?
Des mots de passe trop prévisibles
Soyons honnêtes : qui n’a jamais cédé à la tentation d’un mot de passe un peu faible, facile à retenir, et donc… facile à deviner ? Mais à quel point sommes-nous réellement prévisibles ?
Une infographie relayée par Visual Capitalist dévoile les 25 mots de passe les plus couramment utilisés dans le monde, de l’inévitable « 123456 » à l’éternel « password ».
Ces données proviennent de NordPass, qui a analysé une base de 2,5 téraoctets d’identifiants issus de violations de données. Le résultat est édifiant :
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Les chiffres toujours en tête… pour le pire
En haut du podium : « 123456 », utilisé plus de 3 millions de fois dans l’échantillon. En fait, six des dix mots de passe les plus fréquents ne contiennent que des chiffres, preuve que les suites numériques banales ont encore la cote. Malheureusement, elles offrent aussi une porte grande ouverte aux attaques par force brute : quelques secondes suffisent aux pirates pour les craquer.
Motifs de clavier et fausse simplicité
En plus des chiffres, beaucoup d’utilisateurs optent pour des motifs de clavier comme « qwerty », ou des mots très génériques tels que « password » ou « secret ». Des variantes comme « password1 » ou même « Password » n’améliorent en rien la sécurité, tout en donnant l’illusion d’un mot de passe « plus travaillé ». Même pour les plus romantiques, sachez que l'amour ne protège pas le mot de passe "iloveyou" régulièrement utilisé également !
Les bonnes pratiques pour un mot de passe sécurisé
Pour renforcer sa sécurité, NordPass recommande des mots de passe d’au moins 20 caractères, incluant majuscules, minuscules, chiffres et symboles spéciaux (comme @, #, %, etc.). Cela peut paraître évident et pourtant… Certains navigateurs, comme Google Chrome, proposent d’ailleurs des suggestions automatiques de mots de passe forts.
Autre règle d’or : ne jamais réutiliser un mot de passe, même sur des services sans importance apparente. Une seule compromission peut créer un effet domino sur l’ensemble de vos comptes.
En matière de cybersécurité, la mémoire humaine reste l’un des points faibles. À l’ère des violations massives, l’oubli vaut mieux que l’évidence.
Par Gérald Grant, Fundesys
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