« Ladies Bank : augmenter l’intérêt des femmes pour la gestion de patrimoine » Calypso Faure, Oddo BHF

Actualités du patrimoine
Calypso Faure, Oddo BHF

Calypso Faure, Banquier Privé chez Oddo BHF, nous présente 2 initiatives : Ladies Banks et OYEA. Ladies Bank vise à augmenter l’intérêt et la part des femmes pour les métiers de la gestion de patrimoine. OYEA est un concours qui s’appuie sur des incubateurs de start-up et remet 5 prix. Les gagnants sont accompagnés financièrement et médiatiquement.

Présentez-nous Ladies Bank

Calypso Faure : Pour Ladies Bank, c'est Philippe Oddo qui a lancé il y a 10 ans un appel à projet innovant. Et c'est l'initiative Ladies Bank qui a remporté la mise. Ladies Bank part d'un constat : 40 % de nos clients sont des femmes, mais lors des rendez-vous, nous sommes face à 80 % d'hommes. L'idée de Ladies Bank est donc de donner envie aux femmes de s'intéresser à leur patrimoine.

Ladies Bank repose sur deux piliers. Le premier est un site internet, ladiesbank.fr, sur lequel nos lecteurs et lectrices peuvent retrouver de l'actualité juridique, fiscale et financière, ainsi que de nombreux articles rédigés par nos experts sur des thèmes allant de la transmission du patrimoine à l'investissement en bourse pour la première fois. L'objectif est de répondre à toutes les questions que nos clientes ou nos lectrices pourraient avoir concernant leur patrimoine personnel ou professionnel.

Le deuxième pilier, c'est l'organisation tout au long de l'année d'événements, que ce soit autour de la philanthropie, de l'investissement dans les œuvres d'art, où les femmes peuvent se retrouver et réseauter entre elles. Nous organisons également des événements pour les universités et les entreprises afin de démystifier les investissements financiers. De manière générale, Ladies Bank incarne vraiment la vocation d'Oddo BHF à faire venir les clientes en rendez-vous, à les impliquer, à discuter avec nous et à encourager les femmes à s'occuper de leur patrimoine.

L'incubateur de start-up OYEA

Passons maintenant à une autre initiative, OYEA, que vous avez lancée il y a 3 ans. C'est un incubateur de start-up. Qu'est-ce qui vous différencie sur ce marché des incubateurs ?

CF : Il s'agit aussi d'un projet intrapreneurial qui a séduit Philippe Oddo, lui-même entrepreneur. L'idée est de collaborer, comme vous l'avez dit, avec des incubateurs, ce qui constitue la spécificité du projet. Nous nous sommes associés à une trentaine d'incubateurs, écoles de commerce, écoles d'ingénieurs et incubateurs indépendants en France et en Suisse, qui ont relayé notre appel à projets. Cela constitue un véritable vivier.

Ces candidatures sont analysées par des comités intermédiaires. Nous avons reçu 150 candidatures l'année dernière. Il y a eu 15 comités, et ces comités sélectionnent les 10 meilleurs dossiers ou les plus prometteurs, qui sont ensuite examinés par un dernier jury, le grand jury, présidé par Philippe Oddo, avec des chefs d'entreprise, des business angels et des entrepreneurs de renom. Ensemble, ils attribuent 5 prix : le Prix de l'Innovation, le Prix de l'Encouragement, le Prix Environnementale et Sociétale, le Prix de l'Entrepreneuriat au Féminin et le Prix Spécial du Jury.

La particularité de ce Grand Prix est que la soirée finale a lieu à Station F. Les entrepreneurs peuvent pitcher une nouvelle fois leurs entreprises devant un large public, et c'est ce public qui a la responsabilité de décerner le 6ᵉ prix via un vote en ligne.

Qu'est-ce qu'on gagne, puisque c'est l'objectif de tout concours ?

Ils bénéficient d'un accompagnement financier et nous leur offrons aussi une large visibilité médiatique via nos partenaires, comme Maddyness, Les Echos Start ou Le Figaro. Ils profitent aussi d'un accompagnement tout au long de l'année avec la banque privée, mais aussi avec des experts de la banque et des experts externes pour les aider dans la levée de fonds, l'amélioration de leur marketing, ou encore le recrutement de talents. Un accompagnement à 360 degrés. De manière générale, nous voulons vraiment valoriser ce vivier incroyable d’entrepreneurs que la France et la Suisse possèdent.

Avez-vous quelques exemples de start-up ? Dans quel domaine ?

CF : Nous pouvons dire que 45 % de ces start-up sont créées ou co-créées par des femmes, et 40 % ont un fort biais ESG dans leur business model. La spécificité du concours OYEA, c'est qu'il couvre 20 secteurs différents, avec une prédominance pour la santé et l'agroalimentaire.

Et depuis 3 ans, quel bilan pouvez-vous tirer ?

CF : Je pense que grâce à OYEA, nous pouvons affirmer qu'Oddo BHF est la banque privée des entrepreneurs. Nous sommes bien intégrés dans cet écosystème dense et en perpétuel renouvellement. Notre objectif est d'accompagner ces entrepreneurs dès le début, dès leurs premiers pas, et tout au long de leur vie, tant sur leur patrimoine personnel que professionnel. Et qui sait, nous découvrirons peut-être la future licorne des 40 prochaines années.

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