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Actualités du patrimoine

Macroéconomie, actions, obligations, immobilier : retrouvez le meilleur des débats des Défis du Patrimoine

16
Feb
2024
Pour la 13e année le groupement de CGP Actualis Associés organisait les Défis du Patrimoine. Cet évènement, crée par et pour les CGP, s’articulait autour de 8 tables rondes avec plus de 20 sociétés participantes. Retrouvez le résumé des débats consacrés à la macroéconomie, aux allocations d’actifs et à l’immobilier avec Christian Bito, SLGP, Frédéric Leroux, Carmignac, Ombretta Signori, Ofi Invest AM, Michel Legros, Clartan Associés, Marie-Laurence Biswang, Trusteam Finance, Paul Moreno Blosseville, Opale Capital by Tikehau Capital, Laurent Boissin, Novaxia Investissement, Jean-Marie Souclier, Sogenial Immobilier, Gaëlla Hellegouarch, Theoreim et Christophe Inizan, La Française.

Christian Bito : En synthèse, mais surtout en différences marquantes.En synthèse, pas de récession en vue. Donc globalement, les 3 maisons de gestion représentées, Carmignac, OFI et Richelieu, sont favorables aux actions.La Chine, c'est l'outsider pour Carmignac, il attend un grand plan de relance.Pour OFI, la Chine va rester ténue et absente pendant de nombreuses années avec une croissance qui n'ira pas au-delà de 4,5 %.Dans les thématiques, on remarque que Richelieu Gestion est très favorable aux actions, elles sont même surpondérées et priorité au small caps.C'est le grand retour sur les small et moyennes capitalisations à travers les marchés.

Frédéric Leroux : L’idée, c'est que la désinflation qui a démarré en octobre 2022 va se poursuivre sur une bonne partie de l'année au moins.Cette désinflation s'accompagne de marchés plutôt porteurs.La baisse des taux revalorise les actifs financiers.Par contre, probablement dès la deuxième partie de l'année, on risque d'avoir une forme de résilience de cette inflation après les premières baisses des taux décidées par les banques centrales, puisqu'on estime qu'on est entrés depuis deux trois ans dans un environnement un petit peu plus structurellement inflationniste, porté par des considérations démographiques, géopolitiques, de commerce mondial, de sociologie, qui font que dès l'instant où l'étreinte se desserre de la part des banques centrales, cette inflation peut de nouveau pousser vers le haut les prix à moyen terme.Donc c'est un petit peu le schéma dans lequel on est. Donc d'abord une poursuite de la désinflation et ensuite à un moment ou un autre, peut-être le début d'une nouvelle vague dans les trimestres qui viennent, notamment favorisé par l'élection américaine et le concours de démagogie auquel nous allons assister.

Ombretta Signori : Pour nous, sur les obligations, il y a encore de bonnes opportunités, notamment il faut privilégier le portage.Et donc, qui dit portage dit notamment crédit à haut rendement.Ce n'est pas une classe d'actifs sur laquelle il faut sortir, mais elle a très bien performé l'an dernier, surtout les fonds datés.Donc nous, on conseille d'attendre avant de remettre, mais pas tout de suite dans l'année.Entre temps il vaut mieux privilégier des fonds crédits haut rendement ouvert mais passe remettre immédiatement sur les fonds datés.

Michel Legros : Nous sommes investis dans beaucoup de dossiers liés à l'intelligence artificielle, tant au niveau des fabricants de matériel qu'au niveau des fabricants de puces, des fabricants de mémoire et également au niveau des sociétés qui accompagnent la numérisation du monde avec Accenture en particulier.Nous sommes présents dans des sociétés qui ont une dimension intelligence artificielle, comme Publicis par exemple.

Marie-Laurence Biswang : Aujourd'hui, la classe d'actifs obligataires est très intéressante car elle a un portage très embarqué qui est assez élevé, rémunérateur, ce qu'on n'avait pas connu depuis plusieurs années.Néanmoins, nous gardons un profil de prudence assez élevé, puisque nous maintenons notre sensibilité à des niveaux bas.Nous préférons la partie courte de la courbe, que la lorsqu'elle est encore inversée, et nous préférons avoir de l'Investment Grade par rapport au High Yield, puisque le High Yield ne rémunère pas, selon nous, suffisamment par rapport à l'Investment Grade.Nous sommes aussi très orientés sur les pays-coeur de la zone euro avec petite touche sur l'Espagne que nous considérons comme très intéressante puisque avec plus de rendement et d'attractivité en termes d'évolution.

Paul Moreno Blosseville : Quand on investit en Private Equity, il faut voir le temps long, il faut regarder quelles sont les macro-tendances sur les 10 à 20 prochaines années.Finalement, nous nous adressons aux trois enjeux de l'humanité sur les 10 à 20 prochaines années.Premier enjeu, c'est le vieillissement de la population qui va faire exploser les dépenses de santé.Nous sommes très positifs sur la santé.Nous pensons qu'il y a une grosse croissance là-dessus.Deuxième enjeu de l'humanité, c'est la gestion de la productivité.Ici, le numérique devient un outil indispensable.On voit des centaines de milliards qui sont annoncés par les États pour investir sur le numérique.Le troisième secteur, sans surprise, c'est la décarbonation. C'est l'enjeu principal de l'humanité de gérer son réchauffement climatique.Toutes les entreprises qui vont être alignées sur la décarbonation ont un bel avenir devant elles.Nous proposons des fonds qui sont alignés sur l'un de ces trois secteurs dans le cadre de notre fondsOpale Capital Stratégies Growth Buyout.

Laurent Boissin : L’année 2023 a été challenging pour certains acteurs du marché.Chez Novaxia Investissement, c'est une belle année qui s'est terminée avec notre SCPI NEO qui a eu une collecte soutenue.Cela nous a permis de continuer à faire des investissements et nous continuerons en 2024.La collecte qui arrive nous permetde faire des investissements et de saisir les opportunités de marché.Nous sommes dans un marché immobilier où la main est plutôt du côté des acheteurs.Aujourd'hui, nous pouvons potentiellement faire de bonnes affaires dès lors que nous avons de la collecte disponible, de la capacité d'investissement.Nous avons une collecte intéressante avec un taux de distribution intéressant également.

Jean-Marie Souclier : En termes d'opportunités, nous allons évidemment rester sur notre trilogie commerce, bureaux, activités.Ça reste un secteur très porteur en France et en Europe puisque nous nous développons beaucoup en Europe avec des investissements au Portugal il y a quelques semaines et en Allemagne également.Nous pensons donc à l'immobilier commerce, bureaux, activités, à la diversification internationale ,aller explorer d'autres pays.Ce qui est important lorsque nous allons dans d'autres pays c'est d'aller chercher d'autres contreparties, ne pas travailler avec des Français à l'étranger, mais travailler avec des locaux pour diversifier les risques.Et puis nous avons un petit sujet qui nous tient à cœur cette année, c'est tout le domaine de l'enfance et de la jeunesse, qui va être un beau secteur de développement et qui est un secteur en pleine croissance et qui est très porteur.

Gaëla Hellegouarch : Chez Theoreim et un peu partout sur le marché de l'immobilier en 2024, il faut profiter de ce moment de marché incroyable pour rentrer sur les fonds de capitalisation qui ont fortement décoté en 2023.Aujourd'hui, nous avons plus de visibilité au niveau de la macro.Nous savons que globalement à l'été, la courbe des taux va commencer à s'inverser.Sans dire que ça va se matérialiser immédiatement sur les valeurs immobilières.Ça mettra encore peut-être six mois à s'inscrire, mais nous savons que nous allons dans le bon sens. Ça c'est mon premier point.Et le deuxième, c'est de compléter les allocationsSCPI des clients, ceux qui en ont a déjà, avec des SCPI qui ont pu profiter ce marché immobilier2023 et qui continuent encore à collecter et à profiter de ce momentum exceptionnel.On ne sait combien de temps il va durer.La SCPI s'inscrit sur du long terme.Ces SCPI continueront à grandir évidemment avec ces nouveaux marchés.C'est un point d'entrée qui est assez rare dans l'immobilier, disons tous les 20 ans.C'est donc vraiment important de pouvoir revenir sur les classes d'actifs que ce soit en SC ou en SCPI.

Christophe Inizan : Nous sommes ravis d'être chez Actualis pour les Défis du Patrimoine que nous accompagnons depuis toujours.Effectivement, nous avons parlé de la thématique santé parce qu'en2024, c'est une thématique qui, comme en 2023, va attirer l'intérêt des partenaires pour des raisons de décorrélation notamment, de méga tendance de très long terme.En 2024 sur le fonds LF Avenir Santé, nous avons des bonnes nouvelles à annoncer aux partenaires que nous allons partager puisque nous faisons un roadshow avec le directeur des investissements du pôle immobilier de santé Jérôme Valade à compter du 29 février, première date à Paris, mais également dans toute la France.Les bonnes nouvelles dont je parle c'est effectivement une amélioration de la performance, une diversification européenne qui est confirmée et cette thématique santé à mettre dans les allocations parce qu'au-delà même du moment de marché qu'on connaît en immobilier, il y a clairement de la visibilité pour de très nombreuses années sur ces thématiques liées au vieillissement de la population.Mais il n'y a pas que de la santé à La Française, puisque j'ai eu tout à l'heure l'occasion de parler, pendant la table ronde, de la logistique, avec un fonds qui s'appelleLF Opportunité Immo.Il y a donc deux thématiques que nous mettons au devant des partenaires pour leurs clients chez La Française sur le premier semestre de l'année 2024.Ce sont des fonds qui en 2024 vont améliorer leurs performances.Nous voyons que dans ce contexte-là, les gérants sont capables de délivrer du rendement tel que l'attendent les partenaires et leurs clients à juste titre.

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