Eres : le capital détenu par les salariés actionnaires du SBF120 frôle les 3%

Économie
Eres : le capital détenu par les salariés actionnaires du SBF120 frôle les 3%

« Les salariés français détiennent plus de capital de leur entreprise que n’importe lesquels de leurs voisins européens. Pour 100 salariés actionnaires en Europe en 2022, 41 sont français ! », rappelle Mirela Stoeva, Directrice des études chez Eres.

Carte d’identité de l’actionnariat salarié dans le SBF120 en 2022

- Plus d’un tiers des salariés du SBF120 sont actionnaires de leur entreprise.
- Ils détiennent en moyenne 2,74% du capital de leur entreprise.

« Au total, le SBF120 compte 2,42 millions de salariés actionnaires. Ils détiennent près de 68 milliards d’euros d’actifs de leur entreprise. Ainsi, l’actif moyen détenu par un salarié actionnaire est de 28 076€.», commente Mirela Stoeva.


L’année 2022 reproduit le record historique d’opérations de 2021 et cela malgré la chute des marchés

- En 2022, 41 opérations collectives ont été menées par 38 entreprises du SBF120, sous forme d’augmentations de capital réservées aux salariés ou de cessions d’actions. La moyenne historique est de 32 opérations par an.
- 3 entreprises ont réalisé leur toute première opération d’actionnariat salarié en 2022.
- Le volume de ces opérations atteint un montant record de 3,9 milliards d’euros. Cela correspond à un montant moyen par salarié souscripteur en hausse à 5 300€.


L’actionnariat salarié est une dimension à part entière de la politique RSE des entreprises

- Les entreprises ayant une très forte culture d’actionnariat salarié semblent valoriser d’avantage leur capital humain. Leur taux de départs volontaires est près de deux fois inférieur à celui des entreprises à très faible culture d’actionnariat salarié : 6,8% contre 11,3%.


L’actionnariat salarié, toujours très avantageux pour les souscripteurs*

Les salariés ayant souscrit à une opération d’actionnariat salarié, réalisée par les entreprises du SBF120 entre 2006 et 2017, ont été gagnants dans 82% des cas avec le dividende et la décote (sans tenir compte de l’abondement). Un actionnaire individuel aurait, quant à lui, été gagnant dans 76% des cas seulement. En tenant compte d’un taux d’abondement moyen de 100% , les salariés auraient été gagnants dans 94% des cas au bout de 5 ans.


Nouveauté : Les meilleurs élèves de l’actionnariat salarié dans le SBF120


« Chez Eres, nous accompagnons de plus en plus de PME dans leur projet d’actionnariat salarié. Les bons résultats dans le coté sont transposables dans le non coté. Les perspectives pour 2023 sont donc encourageantes, d’autant plus que le dynamisme de l’actionnariat salarié se poursuit avec le projet de loi sur le partage de la valeur issu de la transposition de l’ANI. Une des mesures vise l’augmentation du plafond global d’attribution d’actions gratuites de 30 à 40% pour les plans qui bénéficient à des salariés représentants plus de 25% de la masse salariale et plus de 50% de l’effectif salarié. Cela permettrait en outre d’augmenter la part du capital détenue par les salariés. », explique Marie-Noëlle Auclair, Directrice Expertise & Solutions chez Eres.


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