« La géopolitique pèse sur les marchés. » Léonard Cohen, Ginjer AM

Analyses de marchés
Léonard Cohen
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Commençons par les craintes géopolitiques qui ont animé cette semaine, majoritairement dues aux inquiétudes sur l'extension du conflit entre Israël, l'Iran, le Liban, etc. Comment est-ce que vous avez vécu cette semaine ?

Les événements géopolitiques animent la crainte d'un conflit général

Incontestablement, ces événements géopolitiques au Moyen Orient ramènent la peur sur la table par rapport à un conflit qui éventuellement se généraliserait. Il est évident que l'escalade est une réalité. On voit bien qu'entre russes, chinois, américains, personne n'a intérêt à ce que le conflit s'étende réellement. Et donc, dans ce cadre là, bien évidemment, tout le monde guette l'évolution de la situation. Il est évident qu'on s'attend à une frappe israélienne dans les prochains jours. Clairement, Biden a évoqué une attaque de l'infrastructure pétrolière iranienne comme possible.

Ça a fait réagir le pétrole et ça a des conséquences sur l'économie ?

Au final, oui. Souvent, quand il y a des tensions Moyen Orient, c'est le pétrole le 1ᵉʳ signal.

Est-ce que ça pourrait relancer des craintes sur l'inflation ?

Ce sont des réactions épidermiques. D'ailleurs, comme vous aviez pu le constater la semaine dernière quand tout semblait aller bien, et bien, le pétrole ne bougeait que peu. C'est depuis l'annonce de frappes éventuelles sur les infrastructures iraniennes que le pétrole se met à bouger. Donc les trois derniers jours. Donc, bien évidemment, si ça devait perdre durée, ça aura des conséquences sur les politiques monétaires qui seront suivies. Mais on est bien loin de ça au moment où nous parlons, et nos balises ne bougent que très peu. Donc on est plutôt confiant pour la suite, même si ce sont des événements géopolitiques. Et tout peut se passer.

On a eu également pas mal de chiffres cette semaine côté américain, même si on attend encore certains chiffres de l'emploi.

Le soutien des baisses de taux

L'économie américaine qui continue de résister, c'est le 2ᵉ point important de cette semaine, après une vraie anticipation de baisse de taux régulière de 50 points de base du côté de la Fed, parce que l'économie américaine était en train de ralentir fortement. Et bien, les chiffres de cette semaine, évidemment, sont venus en étant très tôt positifs, sont venus réduire non pas à néant, mais pratiquement très fortement à la baisse, les espoirs et les probabilités de baisse de 50 points de base de la Fed à la prochaine intervention de la banque centrale. Qu'est-ce qui est mieux ? Que l'économie tienne ou qu'on ait des soutiens réguliers, etc. Je trouve qu'il faut garder les pieds sur terre, comme nos balises le suggèrent. Pour l'instant, on n'est pas dans des phases de récession, bien au contraire. Et plus on aura ce soutien, des baisses de taux d'intérêt comme possible, mieux on se portera. Donc il faut rester calme. C'est un mois d'octobre. Comme tous les mois d'octobre. C'est toujours un peu hésitant, fragile, nerveux. Pour l'instant, on reste très confiant pour la suite, si tant est qu'on puisse l'être.

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