Graph du jour : inflation résidentielle moins inflation générale

L'inflation résidentielle moins l'inflation générale

L’importance que la Réserve Fédérale américaine (Fed) porte au marché immobilier résidentiel vient du fait qu’il représente un fort pourcentage de l’actif des ménages à 38%. Et considérant que le consommateur contribue à 68% de l’économie totale du pays, les autorités monétaires doivent donc s’assurer d’un délicat équilibre entre d’une part, la répercussion que les prix de l’immobilier ont sur le taux d’inflation, et d’autre part, l’importance que cet effet de richesse a sur l’économie en général. Il est fondamentalement évident qu’un haut taux hypothécaire affecte négativement le marché immobilier résidentiel.
Mais, de manière surprenante, il faut admettre que les prix des maisons (log), dans le passé, ont été assez résilients face aux hausses des taux d’intérêt hypothécaires (7,2% à la fin avril 2024).
Pour ce qui concerne la politique monétaire, il serait préférable que le prix réel (prix des maisons relatif à l’inflation en général) cesse de grimper. C’est ce à quoi faisait référence récemment, le vice-président de la Fed, Philip N. Jefferson, et qui est cité au début de ce document. Mais sans vouloir sombrer dans une forme toujours dangereuse de «wishful thinking», l’écart entre la croissance de l’inflation résidentielle et l’inflation en général s’est récemment dirigé dans la bonne direction.
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