Irivest IM : un nouvel acteur né de la fusion entre Chahine Capital et Dynasty AM. Charles Lacroix, Irivest IM

Né du rapprochement entre Chahine Capital et Dynasty AM, Irivest Investment Managers regroupe désormais 1 milliard d’euros d’encours autour de deux expertises complémentaires : le momentum quantitatif et les obligations convertibles. Avec Charles Lacroix, Directeur Général d’Irivest IM.
Irivest est né l’été dernier. Pourquoi cette fusion et quel est l’ADN du nouvel ensemble ?
Charles Lacroix : Effectivement, je suis très heureux d'être là parce que c'est pour annoncer une naissance entre deux parents expérimentés : d’un côté, Chahine Capital et Dynasty AM, qui sont tous deux membres du groupe IRIS Finance International. L’idée de cette fusion, c’est de mutualiser tout ce qui peut l’être : risque, compliance, administration, vente, mais de conserver l’ADN, la philosophie de gestion, les équipes, les process, les outils qui ont fait le succès de ces deux expertises qui sont effectivement très complémentaires. D’un côté, de la gestion quantitative actions ; de l’autre, des convertibles, avec deux expertises qui ont trois caractéristiques : 1, elles sont performantes ; 2, elles sont différenciantes ; et 3, un service client irréprochable, qui sont les trois facteurs clés de succès pour un acteur indépendant comme nous.
Nous ne l’avons pas dit, maison luxembourgeoise, avec des équipes à Paris ?
CL : Tout à fait, nous sommes à Luxembourg principalement, nous avons une filiale, une succursale à Paris, et nous sommes en Allemagne, en Suisse et en Italie également.
Vos deux stratégies phares, ce sont la gestion quantitative actions et les obligations convertibles.
Qu’apportez-vous de différent aux investisseurs, tout d'abord dans la gestion quantitative ?
CL : Dans la gestion quantitative, nous mettons en œuvre depuis 27 ans des stratégies actions européennes et US Momentum. Momentum, c’est-à-dire que nous allons nous attacher à identifier la dynamique des cours de Bourse, des titres, sur des univers très vastes. C'est une stratégie qui est très simple conceptuellement, nous allons là où va le marché et très simple dans son rendu : les taux montent, nous achetons des banques, nous vendons de l'immobilier. Le Covid arrive, nous achetons des titres de livraison de repas à domicile. Donc, le rendu est extrêmement simple. La gestion quantitative a l’intérêt de traiter des grands univers d’investissement, d’avoir des portefeuilles très diversifiés et de se comporter souvent, par rapport à d’autres gérants discrétionnaires qui vont être dans le bruit du monde, le chaos annoncé permanent et autres, avec une gestion à sang-froid et des portefeuilles très différents. Et il y a peu d’acteurs de la gestion quantitative qui peuvent le faire, hormis le momentum justement, pour ce côté très intuitif, très simple et très lisible.
Dans les obligations convertibles, quelle est votre plus-value ?
CL : Dans les obligations convertibles, une obligation convertible, pour rappel, c'est un titre de dette qui peut être converti en action, donc qui va se comporter parfois plus comme une action, parfois plus comme une obligation. C’est un peu ce caractère hybride. Ce que nous constatons, c’est que la plupart de nos concurrents vont être sur des produits beaucoup plus sensibles aux actions. Nous, nous allons avoir une approche plus défensive et vraiment nous situer à l’intersection, en termes de risque, entre les actions et les obligations. Nous allons avoir une approche défensive. C’est assez rare, et dans une allocation, ça nous paraît intéressant parce que c’est une nouvelle brique en termes de risque et de rendement entre les actions et le crédit.
Quels résultats en 2025 et sur la longue période pour ces deux stratégies ?
CL : La longue période, c’est ce qui est important. Depuis 1998, sur Chahine Capital, c’est près de 4 % d’alpha annualisé net de frais, donc un alpha important évidemment sur 5 ans, avec du risque actions. 2025, également, se passe très bien pour l’instant : nous sommes entre +16 % et +19 % pour les différentes sous-stratégies actions européennes, donc cela veut dire entre 2,5 % et 5 % d’alpha. Et sur la partie convertible, +14 %, donc peu ou prou les performances des marchés d’actions mais avec une volatilité bien moindre.
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