Les Echos
L'intention d'Emmanuel Macron de faire payer une « contribution exceptionnelle » aux grands groupes pratiquant le rachat d'actions prend enfin corps. Au printemps dernier, le président taclait le « cynisme à l'oeuvre » dans les grandes entreprises « qui font des revenus tellement exceptionnels qu'ils en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions ».
Fin septembre, le projet de loi de finances pour 2024 (PLF) présenté par le gouvernement ne comprenait aucune mesure sur le sujet, même si les parlementaires étaient invités à se saisir du sujet . Finalement, Bercy est sorti du bois ce mardi. Sur BFM Business, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a déclaré qu'il obligerait les entreprises rachetant leurs actions à rouvrir les accords d'intéressement et de participation pour donner davantage à leurs employés. « Vous avez les moyens de faire du rachat d'actions, donc vous avez les moyens d'augmenter vos salariés », a-t-il expliqué.