DS Finance : l’indépendance comme levier de croissance

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Didier Sion, Dimitri Sion (DS Finance)

Dans un secteur en pleine concentration, DS Finance mise sur l’indépendance. Didier Sion, fondateur, et Dimitri Sion, conseiller en investissement financier, présentent leur approche client et leur vision des classes d’actifs, de l’assurance-vie au non coté et à la dette privée.

DS Finance : un cabinet indépendant ancré dans le Nord et tourné vers les chefs d’entreprise

Avant toute chose, pouvez-vous nous présenter DS Finance ? Quel est le positionnement de votre cabinet et à qui vous adressez-vous ?

DS : J'ai créé DS Finance en 2010 après 13 ans d'association. Aujourd'hui, avec Dimitri, nous conseillons 160 familles pour à peu près 200 M€ d'actifs. Notre clientèle est essentiellement sur la métropole lilloise, notre région d'origine, y compris bien sûr quelques clients parisiens et d'autres régions. Nous nous adressons essentiellement aux chefs d'entreprise. Nous avons également quelques professions libérales. La nature de notre clientèle fait que nous sommes essentiellement sur le domaine financier. Nous n'avons pas de défiscalisation. Nous n'avons pas d'immobilier en direct. Sur les 5 dernières années, nous avons connu une croissance significative avec un doublement des encours. Voilà un petit peu, aujourd'hui, DS Finance.

Une expérience en gestion d’actifs mise au service des allocations clients

Après 7 ans dans la gestion d'actifs, que vous a apporté cette expérience ? Et qu'avez-vous découvert en passant de l'autre côté, finalement, en devenant CGP ?

DS : Déjà, ce qui m'a surpris et surpris en bien, c'est que l'approche au niveau de nos clients est complètement différente. En fait, avant un rendez-vous, nous ne savons pas trop de quelle solution nous allons parler puisque ce sont plutôt les objectifs de nos clients qui guident nos recommandations, et pas forcément l'inverse. Et après, au niveau de mon expérience dans l’asset management, c’est vrai que cela m’a permis de retravailler un petit peu les propositions que nous pouvions faire au niveau de notre gamme. Déjà dans une rationalisation, puisqu'on se rend compte que suivre des fonds prend quand même beaucoup de temps. Donc essayer de créer vraiment des briques très complémentaires pour avoir des allocations concentrées et les plus cohérentes dans la durée.

Le choix assumé de l’indépendance face aux grands consolidateurs

DS Finance est toujours indépendant. Pourquoi avoir résisté jusqu'ici aux sirènes des grands consolidateurs du marché ?

DS : Effectivement, depuis 2 ans, nous avons été pas mal sollicités. Moi, aujourd’hui, ce qui me pousse à rester indépendant, c’est le fait que les clients nous font confiance depuis des années. Notre mission première est de sélectionner des produits que nous jugeons de qualité pour les proposer à nos clients. Et il est délicat de vendre sa société ou de faire partie d’un groupe tout en conservant ce choix, qui est primordial sur l’aspect produit. Nous avons vu certains qui avaient passé des accords et qui font l’objet d’un deuxième tour de table quelques mois ou années après, et qui perdent la main. Aujourd’hui, nous souhaitons continuer notre croissance. Et nous pensons que rester complètement indépendant apporte une vraie différence par rapport à ces groupements qui ont certes des qualités, mais qui vont peut-être se rapprocher un peu des grands réseaux bancaires à terme.

Une complémentarité intergénérationnelle au service des clients

Dimitri, justement, pourquoi venir chez vous plutôt que chez un CGP de réseau ? Qu’est-ce qui vous distingue ?

DS : Qu’est-ce qui nous distingue ? Je pense que c’est notre complémentarité qui nous distingue, dans le sens où Didier a commencé il y a à peu près 25 ans. Il a donc avancé avec ses clients. Aujourd’hui, notre clientèle se rajeunit mécaniquement. Et pouvoir leur proposer justement un accompagnement intergénérationnel, cela a été extrêmement bien reçu. Didier parlait de l’approche produit que nous avons pu mettre en place. Aujourd’hui, environ 50 % de nos encours sont sur de l’assurance-vie, sur du bancaire. Et depuis déjà 2016-2017, Didier avait commencé à proposer à nos clients ce que nous appelons des produits nominatifs purs, donc liés à des produits notamment de non côté. Ces produits, notamment par leur illiquidité, peuvent apporter, s’ils sont utilisés à bon escient, une vraie diversification dans les allocations de nos clients. Et créer un équilibre avec des blocs d’investissement plus long terme où la performance est vraiment décorrélée.

L’assurance-vie reste un pilier des allocations d’actifs

Petite question pour finir sur l’assurance-vie justement, qui a longtemps été considérée comme le produit à tout faire de l’épargne, produit un peu miracle. Est-ce toujours le cas aujourd’hui selon vous ?

DS : L’assurance-vie, quand j’ai commencé mon activité, représentait 75 % de ma collecte. Ce produit a perdu un peu de son attrait en raison d’une érosion de ses qualités fiscales au fil des années. Néanmoins, aujourd’hui, nous pensons que c’est un produit qui doit rester prépondérant dans les allocations d’actifs. Nous avons aujourd’hui environ 50 % du stock d’épargne de nos clients sur l’assurance-vie, en complément d’autres classes d’actifs non cotées, en primaire ou en secondaire, y compris également de la dette privée. Mais néanmoins, ces classes d’actifs ont souvent des périodes de détention assez longues, qui dépassent parfois les périodes de prolongation. Donc l’assurance-vie reste un produit liquide de qualité.

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