Marché de l'art : Modèle économique des maisons de vente (Matis)

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marché de l'art vente aux enchères

Depuis des siècles, les maisons de vente aux enchères occupent une place centrale dans le marché de l’art. Elles organisent les ventes publiques d’œuvres, fixent les estimations, contribuent à la notoriété des artistes… Elles se positionnent ainsi comme un acteur incontournable aux côtés des galeries et des ventes privées. 

Or, de nouveaux acteurs comme Matis, société française agréée par l’AMF (présent en France, en Suisse Romande et plus récemment en Italie), permettent aujourd’hui d’accéder au marché de l’art à travers une logique de co-investissement. Décryptage. 

Le rôle et le modèle économique des maisons de vente

La mission d’une maison de vente consiste à mettre en relation des vendeurs (particuliers, institutions, marchands) et des acheteurs dans un cadre public et transparent. Organisées par des maisons comme Christie’s, Sotheby’s ou Phillips, les grandes ventes rythment la saison et attirent des collectionneurs internationaux.

L’une de leurs forces réside dans la capacité à donner une visibilité mondiale aux œuvres, grâce à leurs catalogues et les expositions préalables. Les maisons de vente jouent aussi un rôle de fixation des prix. Par exemple, l’accessibilité de ces prix pour tous permet, grâce à une étude des transactions d'œuvres comparables et de transactions répétées, de définir une valeur de marché (plus ou moins fiable). 

Sur le plan économique, les maisons de vente se rémunèrent grâce aux frais prélevés sur le vendeur et sur l’acheteur. Côté acheteur, la commission, dite “buyer’s premium”, peut atteindre 25 % à 30 % du prix d’adjudication. Pour le vendeur, les frais sont souvent encadrés par des barèmes officiels publiés par les maisons de vente (comme les fees de Christie’s et Sotheby’s), et peuvent varier en fonction de la valeur de l’œuvre ou du volume de transactions confié.

Les chiffres d’un marché mondialisé

Selon l’Art Basel & UBS Art Market Report 2025 (1), les ventes aux enchères représentent environ 40 % du volume global des transactions du marché de l’art, soit plus de 30 milliards de dollars par an. 

Certaines ventes record illustrent la puissance de ces maisons : en 2015, Les Femmes d’Alger (Version “O”) de Picasso a atteint 179,3 millions de dollars chez Christie’s, et en 2023, Femme à la montre du même artiste a été adjugée 139,3 millions de dollars chez Sotheby’s. Ces adjudications spectaculaires contribuent à renforcer l’image de l’art comme classe d’actifs. 

Les profils d’acheteurs aux enchères

Le public des maisons de vente est assez varié. Il est possible d’y croiser des collectionneurs, des investisseurs institutionnels, des family offices, ou encore des nouveaux acheteurs séduits par la digitalisation. Depuis 2020, les enchères en ligne se sont développées permettant à un nouveau public d’accéder à ce marché. 

Matis : un modèle basé sur le co-investissement

  1. Une sélection des œuvres : Matis identifie des opportunités d’investissement parmi des artistes “blue chip(2) en s’appuyant sur son réseau et son expertise.
  2. Une structuration juridique : Chaque œuvre est co-financée via une société projet, dans laquelle les investisseurs acquièrent des obligations convertibles.
  3. Un placement stratégique : Les œuvres sont confiées à des galeries renommées pour maximiser leur visibilité et leur valeur.
  4. La revente : Une fois l’œuvre revendue, les investisseurs récupèrent leur mise de départ ainsi que leur part de la plus-value (non-garantie).

Lire aussi : Pourquoi faut-il investir dans l’art blue chip ?

Depuis 2023, les membres des offres d’investissement Matis ont investi dans 71 œuvres. 19 d'entre elles ont été revendues, sur lesquelles les investisseurs se sont vus reverser 16,7 millions d’euros pour une performance nette investisseur moyenne de 17,6%(3). Ce modèle innovant permet à des investisseurs moins aguerris d’investir dans l’art tout en diversifiant leur patrimoine. 

À noter que Matis, pour l'ensemble de ses offres d’investissement vise :

  • une durée d'investissement maximum de 5 ans, et une durée de détention moyenne (non garantie) de deux ans ;
  • 20% de cessions par an (non garanties) ;
  • un TRI net de frais cible à 15%(4) (non garanti).

Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.

Conclusion

Si les maisons de vente demeurent un pilier historique du marché de l’art, certains modèles innovants se développent et proposent une nouvelle voie d’accès aux œuvres d’exception, adaptée aux investisseurs recherchant à la fois diversification et structuration.

Matis propose le 2 décembre prochain une conférence en ligne sur le bilan du marché de l’art en 2025. La conférence sera animée par deux experts Arnaud Dubois - Co-founder et CIO de Matis ainsi que de Cécile Colleville “Head of Art Collection”

S'inscrire en ligne

Vous souhaitez en savoir plus dès maintenant ? Rendez-vous sur le site de matis.club 

Lire aussi :

L’art comme classe d’actifs : construire une allocation équilibrée

L’art comme investissement financier : le cas du marché de Pablo Picasso

Objets de collection, le fruit de la passion

(1) Art Basel & UBS Art Market Report, 2025

(2) L’art  blue chip fait référence à des œuvres d’art de grande valeur réalisées par des artistes majeurs, qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, reconnus par les institutions muséales, les galeries internationales, et les collectionneurs. Ces œuvres se vendent au prix le plus élevé dans les maisons de ventes aux enchères, à partir de plusieurs centaines de milliers de dollars.

(3) Données actualisées au 2 septembre : 

Performance nette investisseur : montant reversé à l'investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.

(4)TRI : Taux de rentabilité interne : Le taux de rentabilité interne prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période d'un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure la rentabilité réelle d'un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.

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