Bilan du marché de l’art en 2025 : Quelles opportunités pour l’investisseur ? (Matis)

Un record historique qui illustre la reprise du marché de l’art
Après une bataille d’enchères de près de 20 minutes, le Portrait d’Elisabeth Lederer (1914–1916) par Gustav Klimt établit le record de vente pour une œuvre d’art moderne, et la deuxième œuvre la plus chère jamais vendue aux enchères : 236 millions de dollars.
Adjugée chez Sotheby’s le 18 novembre 2025, lors de la vente de la collection de Leonard A. Lauder (héritier de la société Estée Lauder), cette enchère spectaculaire illustre une reprise du marché de l’art, en réajustement depuis quelques années.
Marché de l’art : un premier semestre 2025 inégal
Le premier semestre 2025 a prolongé la phase de réajustement du marché de l’art engagée depuis 2022, année record. À New York, les ventes de mai chez Sotheby’s et Christie’s ont reculé d’environ 21 % par rapport à 2024 sur l’art moderne et contemporain, bien que les taux de vente soient restés élevés (90 % de lots vendus en moyenne).
Durant ces ventes, les œuvres d’artistes emblématiques ont néanmoins démontré la résilience du segment supérieur, comme Composition with Large Red Plane, Bluish Gray, Yellow, Black and Blue (1922) de Piet Mondrian, vendu plus de 47 millions de dollars chez Christie’s le 12 mai 2025.
Un second semestre 2025 sous le signe de la reprise
Le second semestre 2025, quant à lui, a bénéficié d’un véritable regain de confiance. Frieze London (90 000 visiteurs) et Art Basel Paris (73 000 visiteurs) ont redonné son souffle au marché. À Paris, la foire a enregistré des ventes remarquées, notamment pour Abstraktes Bild (1987) de Gerhard Richter, vendu autour de 23 millions de dollars.
Ce dynamisme s’est prolongé à New York en novembre, où les maisons de ventes ont proposé des ventes de collections exceptionnelles. Sotheby’s a dépassé le milliard de dollars pour l’ensemble des ventes de la saison, suivie par Christie’s qui a réalisé près de 970 millions de dollars de ventes.
Là encore, la cohérence de l’offre et son recentrage sur les artistes iconiques du XXe siècle ont joué un rôle déterminant : 94 % des lots ont trouvé preneur en moyenne dans les deux maisons.
Faut-il investir dans le marché de l’art en 2025 ?
Selon le rapport Deloitte Art & Finance 2025, l’art et les objets de collection représentaient 2 174 milliards de dollars de patrimoine détenu par des particuliers en 2022, puis 2 564 milliards de dollars en 2024, soit une progression de 18 % en deux ans.
Dans un environnement économique changeant, l’art continue d’attirer investisseurs et collectionneurs pour sa dimension tangible, internationale, et pour sa capacité à préserver la valeur du capital, même lors des phases de tension des marchés.
Quelles œuvres privilégier ?
Au sein du marché de l’art, les œuvres du XXe siècle demeurent le segment le plus dynamique. Le rapport Art Basel & UBS 2025 montre qu’elles représentaient 52 % de la valeur des ventes aux enchères mondiales en 2024.
Parmi ces dernières, la valeur est particulièrement concentrée sur les œuvres d’artistes iconiques, présents dans les grands musées, régulièrement vendus aux enchères et recherchés par les collectionneurs. En effet, les œuvres valorisées plus de 250 000 dollars ont représenté 1 % des lots vendus aux enchères en 2024, mais ont concentré 67 % de la valeur des ventes.
Accéder au marché de l’art en étant accompagné
Investir dans l’art nécessite cependant d’avoir une expertise, un accès à un réseau souvent confidentiel, et la capacité de mobiliser un capital important. Créée en 2023 par Arnaud Dubois et François Carbone, Matis propose de co-investir dans ces œuvres d’artistes fondamentaux.
Agréée par l’Autorité des Marchés Financiers, Matis offre l’expertise, le réseau et le cadre d’investissement à des investisseurs particuliers et professionnels. Matis, pour l’ensemble de ses offres et pour un portefeuille suffisamment diversifié, vise une durée moyenne d’investissement de 2 ans, avec 20 % de cessions par an, générant ainsi un TRI 1 annualisé compris entre 12 et 18 %.
Depuis son lancement, Matis a financé 71 œuvres, dont 20 déjà revendues, avec une performance nette investisseur moyenne2 de 17,7 % observée sur ces reventes (données actualisées au 1er décembre 2025).
Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans l’art, comme tout actif non coté, présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
Si vous souhaitez découvrir les opportunités d’investissement que propose Matis, rendez-vous directement sur matis.club
Par Matis
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1 Données actualisées au 1er décembre - Taux de rentabilité interne (TRI) annualisé net de frais : Le TRI correspond au taux de rendement annuel moyen d’un investissement, calculé à partir de l’ensemble des flux de trésorerie (investissements initiaux, revenus, revente finale, etc.) sur toute la durée de l’opération. Il mesure la rentabilité annuelle d’un projet en tenant compte à la fois du montant et du calendrier des flux, ainsi que des frais associés.
2 Performance nette investisseur : montant reversé à l'investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.
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