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Analyses de marchés

Cogefi Gestion : Plus qu'un effet janvier !

15
Feb
2023

Il est souvent évoqué dans les milieux boursiers le fameux « effet janvier ». Celui-ci cherche à justifier, sous couvert de réallocations d’actifs et de bonnes résolutions, une croyance fausse à savoir que le mois de janvier est un des meilleurs mois boursier de l’année. Si nous regardons les chiffres sur les 30 dernières années, le CAC 40 réalise, en moyenne sur ce fameux mois, une performance positive de 0.45% ce qui en fait le septième meilleur mois de l’année, loin derrière avril qui affiche une hausse moyenne de 2.63% sur le même échantillon de temps.

De ce fait, comment expliquer la performance que nous avons connue en ce début d’année avec une hausse de 9.4% qui est la plus forte hausse du CAC 40 depuis sa création sur un mois de janvier. Et surtout, que cela laisse-t-il présager ? La crainte d’une inflation galopante et les anticipations d’une récession accentuée par des politiques monétaires restrictives, auxquelles s’ajoute une guerre sur le continent européen, ont mis les marchés sous pression en 2022 et créé de nombreuses opportunités.

La réponse des banques centrales à ces stress a été puissante et coordonnée. Ainsi, la FED a remonté successivement 8 fois ses taux directeurs afin de passer de 0% à 4.75% et la BCE 5 fois à 3%. Cette mise en mouvement des banquiers centraux a permis de revoir significativement les anticipations d’inflation à la baisse pour 2023 à 3.5% aux États-Unis et 6.3% de notre côté de l’Atlantique. Autre conséquence positive, les prix du pétrole ont reflué de 13% sur un an glissant. La plus grande surprise vient probablement du marché de l’emploi aux États-Unis qui retrouve un niveau de chômage jamais atteint depuis mai 1969 à 3.4% et un stock d’emplois à pourvoir proche de 2 pour un chômeur. Les craintes de récession s’estompent voire disparaissent, aidées par la Chine qui a pris la décision d’arrêter sa politique zéro-Covid et qui a ré-ouvert ses frontières. Ces bonnes nouvelles ont accentué la vigueur des marchés sur les secteurs que nous privilégions dans la gestion cette année, à savoir le luxe et le tourisme.

Du côté de nos fonds obligataires, ils ont dans leur ensemble profité du fort resserrement des spreads de crédit et de la baisse des rendements des dettes d’État. Le marché primaire a été très dynamique offrant de belles opportunités quelles que soient les notations.

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