Gay-Lussac Microcaps Monde : l'expertise de Gay-Lussac Gestion à l'international fête ses 3 ans. Victoria Bley et Louis de Fels

Gay-Lussac Microcaps Monde célèbre son troisième anniversaire. Lancé par Gay-Lussac Gestion, ce fonds est dédié à l’investissement dans les microcapitalisations à l’échelle mondiale, avec un accent particulier sur les pays émergents et les membres de l’OCDE. À cette occasion, Victoria Bley, Responsable des Relations Investisseurs, et Louis de Fels, Directeur Général, dressent un bilan positif et reviennent sur la stratégie qui permet au fonds d’atteindre ses objectifs.
Gay-Lussac Microcaps Monde, étendre un savoir-faire à l'international
Pourriez-vous nous présenter votre fonds Gay-Lussac Microcaps Monde, qui vient de fêter ses 3 ans ?
Victoria Bley : Gay-Lussac Microcaps Monde est un fonds que nous avons lancé le 30 juin 2022, dans la continuité de notre gamme Gay-Lussac Microcaps et Gay-Lussac Microcaps Europe. L'idée, c'était vraiment d'étendre notre savoir-faire à l'international. Donc nous restons sur les mêmes thématiques, avec la même équipe de gestion, le même processus de gestion, le même objectif de gestion, à savoir faire du 7 % de performance annualisée, ce qui permet de doubler le capital tous les 10 ans. Toujours en investissant dans des sociétés ayant une capitalisation boursière inférieure à 500 M€ lors de l'initiation. Quand nous disons Microcaps Monde, chez Gay-Lussac, nous entendons vraiment Europe émergente et pays de l'OCDE. Nous n'allons pas nous aventurer dans des pays que nous ne maîtrisons pas. Mais l'idée, c'est d'offrir un fonds diversifié à nos clients tout en gardant notre savoir-faire sur les petites capitalisations boursières.
Une stratégie différenciante basée sur l’allocation géographique
Qu'est-ce qui fait l'originalité de votre fonds ?
Louis de Fels : L'originalité du fonds, c'est vraiment le même process de gestion, comme l'a dit Victoria, mais poussé à son extrême. Parce que vous savez, nous, nous sommes low vol, low beta momentum. Et aussi, nous faisons des analyses de risque pour savoir combien de poids nous allons mettre en valeur. Nous faisons la même chose au niveau sectoriel. Et dans le fonds Microcaps Monde, nous le faisons au niveau géographique. C’est-à-dire que nous avons fait tout un travail pour déterminer quels pays cibles géographiques nous devons avoir en portefeuille pour optimiser le couple risque-rendement. Parce que vous savez que notre philosophie de gestion chez Gay-Lussac Gestion, comme l’a dit Victoria, c’est offrir du 7 % de performance par an en minimisant le drawdown et en ayant une volatilité maîtrisée. Et l’originalité du fonds, c’est de savoir que nous serons structurellement sous-pondérés sur les États-Unis, entre 5 et 10 %, sachant que c’est quasiment plus de 30 % pour l’indice, parce que les microcaps américaines ne font pas forcément mieux que les microcaps européennes. Elles font à peu près les mêmes performances sur 10-15 ans, mais avec deux fois plus de volatilité. Donc comme nous travaillons en risque-rendement, c’est pour cela que nous avons tendance à sous-pondérer structurellement les États-Unis, même s’il y a de très belles valeurs. À l’inverse, le Japon, comme il y a des valeurs très décotées, très décorrélées, c’est tout ce que nous aimons chez Gay-Lussac Gestion. Donc nous avons plutôt tendance à les surpondérer à hauteur de 25 %, 30 %, en incluant aussi la Corée du Sud. Ce sont des pays qui sont aujourd’hui en train de complètement revoir leur allocation du capital. Nous avons vu qu’il y a eu beaucoup de dividendes exceptionnels, de rachats d’actions. Il y a même eu 2 OPA cette année. Warren Buffett aime bien le Japon. Warren Buffett aime beaucoup le Japon. Donc c’est vraiment une thématique que nous aimons beaucoup. Enfin, 10 % d’Australie, qui est un pays qui n'a pas connu de récession depuis plus de 20 ans. C’est un pays entre les services et les matières premières. Et enfin, nous allons surpondérer également le UK à hauteur de 20 %. Donc c’est vrai que le UK, cela fait 5 ans que cela souffre, notamment depuis le post-Brexit. Néanmoins, il y a des valeurs très fortement décotées. De très bons capitaines d’industrie. Voilà l’originalité du fonds Gay-Lussac Microcaps Monde.
Kota, un exemple emblématique de la sélection japonaise
Il y a certainement des valeurs très originales au Royaume-Uni et en Australie, mais ce qui m’intéresserait, c’est d’en avoir une au Japon, qui est représentative justement de votre fonds.
LdF : Nous pouvons citer Kota, qui est un peu un mini L’Oréal. Ce sont des shampoings très haut de gamme, on peut dire que c’est un peu le Kérastase japonais. C’est un business model unique parce qu’ils vendent uniquement leurs shampoings très haut de gamme dans les salons de coiffure, et vous ne les retrouvez absolument pas en supermarché, donc à des prix bien supérieurs. C’est une société qui va investir 2 fois plus que ses concurrents en R&D, ce qui leur permet de sortir constamment de nouveaux produits, de nouveaux sérums, plein de nouveaux produits capillaires. C’est vraiment une société que nous aimons beaucoup. C’est 26 années de croissance organique positive, même pendant le Covid. C’est une société qui marche très bien, qui a des marges best-in-class avec plus de 20 % de marge d’exploitation, et qui génère énormément de cash. C’est tout ce que nous aimons chez Gay-Lussac Gestion.
Quelle place dans une allocation pour le fonds Gay Microcaps Monde ?
Comment se comporte Gay-Lussac Microcaps Monde depuis ces 3 dernières années ? Et puis quelle place pour ce fonds dans une allocation ?
VB : Si nous faisons le bilan de Gay-Lussac Microcaps Monde à 3 ans, nous sommes assez satisfaits de la performance du fonds puisque, je le répète, notre objectif est de faire du 7 % de performance annualisée. Aujourd’hui, au 30 juin 2025, nous sommes à 7,6 % de performance annualisée, donc au-dessus de notre objectif de gestion. En moyenne sur les 3 ans, annualisée, avec une volatilité à 3 ans de 8,4. Donc pour nous, le couple rendement/risque est très satisfaisant. Aujourd’hui, dans une allocation, donc nous prônons la diversification, bien sûr nous prônons l’investissement dans les petites sociétés boursières nous recommandons 5 % d’une allocation pour jouer justement cette diversification et jouer le retour des small caps.
Lire aussi : La fin de l’exceptionnalisme américain redistribue les cartes pour les investisseurs
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