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Fonds

"Nous croyons au potentiel des sociétés pouvant profiter de l’IA" Nicolas Descoqs et Matthieu Esplacaton (Clartan Associés)

20
Feb
2024
Nicolas Descoqs, Gérant Financier chez Clartan Associés et Matthieu Esplacaton, Responsable des Relations Partenaires de Clartan Associés reviennent sur l’année 2023 pour les marchés actions, ainsi que sur les performances des fonds Clartan Valeurs et Clartan Patrimoine. Quelles perspectives pour 2024, et quels secteurs privilégier ?

Fanny Berthon : Bonjour à tous et à toutes. Bienvenue sur Club Patrimoine pour une nouvelle interview avec deux invités de chez Clartan Associés, Nicolas Descoqs. Bonjour.

Nicolas Descoqs : Bonjour Fanny.

FB : Vous êtes Gérant Financier et Matthieu Esplacaton, Responsable des Relations Partenaires.

Matthieu Esplacaton : Bonjour Fanny.

FB : Matthieu, faisons une petite rétrospective de l'année 2023, et plus précisément sur votre classe d'actifs, le marché actions.

ME : Tout d'abord, les marchés financiers ont réalisé une excellente année 2023. À l'image du Stoxx Europe 600, donc indice européen, qui a délivré une performance de plus de 15 %. Le marché américain, donc le S&P 500, qui a connu une année exceptionnelle, enregistre une hausse de plus de 24 %. Seuls les actions chinoises et le pétrole terminent l'année en territoire négatif. En ce qui concerne nos compartiments, le millésime 2023 est un bon cru puisque les performances de nos fonds oscillent entre 6,5 % pour Clartan Patrimoine, un fonds destiné à une épargne de précaution, et 22,8 % pour Clartan Valeurs, notre fonds amiral.

FB : Nous allons parler de ce fonds amiral avec vous, Nicolas. Vous êtes l'un des gérants du fonds Clartan Valeurs. Quelles sont ses grandes caractéristiques ? Comment se positionne-t-il ?

ND : Clartan Valeurs, c'est notre plus gros fonds et c'est un fonds essentiellement d'actions européennes. Nous sommes des stock pickers donc nous avons un nombre de valeurs relativement réduit, environ 45 lignes et nous essayons d'investir dans des sociétés que nous connaissons bien et dont nous pensons qu'elles sont promises à un grand avenir. En termes géographiques, c'est essentiellement de l'Europe, à plus de 75 %. En règle générale, nous sommes plutôt au-dessus de 90 % et le reste, souvent, ce sont des sociétés américaines que nous avons en portefeuille.

FB : Parlons aussi des perspectives de 2024 et des secteurs sur lesquels vous allez vous positionner. Vous parlez pas mal de l'IA chez vous. Pourquoi ?

ND : Je vais commencer par tout ce qui est dans le portefeuille et qui n'a pas de rapport avec la technologie. Donc notre vision, nous allons passer d'un secteur à l'autre selon le risque perçu dans la macro. Aujourd'hui, nous sommes plutôt confiants. Nous voyons l'inflation en train de baisser, les taux qui vont baisser. Nous pensons que l'économie va repartir après un ralentissement assez sérieux l'année dernière. Donc nous avons certain nombre de secteurs dans notre portefeuille qui sont bien représentés et dont nous pensons qu'ils vont réagir assez fortement si l'économie repart cette année. Donc nous avons l'énergie, des mines et des métaux, de l'industrie, des sociétés exposées à la construction par exemple, qui devraient profiter de la baisse des taux. L'activité devrait repartir avec la baisse des taux. Nous avons des banques. Les banques normalement, il ne vaut mieux pas en avoir quand les taux baissent. Là, nous pensons que les taux vont légèrement baisser, mais elles ont à leur actif le fait d'être très peu chères et s'il y a une reprise économique assez forte, elles en profiteront aussi. Ça, c'est une bonne moitié de notre portefeuille. Ensuite, nous croyons dans l'intelligence artificielle et à son potentiel donc nous essayons de nous y exposer. L'année dernière, nous avons eu du Nvidia. C'est un titre que nous avons cédé vers la fin de l'année. C'était une exposition relativement marginale l'année dernière. Cette année, nous essayons de trouver des effets d'ordre 2 et d'ordre 3. Donc Nvidia fournissait des cartes graphiques qui permettent de faire des calculs pour entraîner les modèles. Maintenant, nous allons passer dans le domaine appliqué. Donc, nous cherchons soit d'autres sociétés de hardware dont nous allons avoir besoin, par exemple des sociétés de mémoire vive. Aujourd'hui, le facteur limitant dans les centres de calcul, c'est la mémoire vive, mais aussi les softwares et l'utilisation que nous allons en faire. Donc, nous cherchons des sociétés qui ont des logiciels qui vont pouvoir être fortement améliorés grâce à l'intelligence artificielle.

FB : Merci pour ces précisions. Matthieu, j'aimerais qu'on termine cette interview en parlant de votre grand événement du 12 mars.

ME : Nous organisons notre réunion annuelle Nous invitons les professionnels de la finance concernés à s'y inscrire directement via notre site clartan.com. Le message est passé.

ND et ME : Merci beaucoup. Merci.

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