Septembre ou pas septembre ? (Richelieu Gestion)

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Hausse de la Bourse de New York

La Bourse de New York a fini en hausse mercredi alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé ses taux d'intérêt inchangés mais ouvert davantage la voie à une baisse des coûts d'emprunt en septembre, comme espéré par les marchés financiers. L'indice Dow Jones a gagné 0,24% à 40.842,79 points. Le S&P-500, plus large, a pris 1,58% à 5.522,30 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 2,64% à 17.599,40 points.

L'attente de la baisse des taux de la Fed

À l'issue de sa réunion de deux jours, la Fed a ouvert mercredi la porte à un assouplissement de sa politique monétaire, pour mettre fin au cycle lancé en mars 2022 afin de contrer la flambée de l'inflation. Une baisse des taux a été évoquée durant les discussions mais jugée pas encore opportune. Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a déclaré en conférence de presse que le "moment où les taux baisseront se rapprochait", tout en notant à nouveau que l'institution restait dépendante des données économiques. Il a ajouté s'attendre à ce que la Fed procède à une baisse des taux de 25 ou 50 points de base, tout en déclarant qu'il ne serait pas surprenant que les investisseurs aient déjà tenu compte de cette perspective dans la valorisation des actions.

Les perspectives de la Banque d'Angleterre

La décision est serrée, mais les responsables politiques de la Banque d'Angleterre sont susceptibles de réduire les taux d'intérêt pour la première fois depuis le début de la pandémie, après que les pressions inflationnistes se sont atténuées. Les investisseurs estiment à 57 % la probabilité d'une baisse d'un quart de point du taux directeur à 5 %, tandis que la plupart des économistes interrogés par Bloomberg s'attendent à une telle décision. Les coûts d'emprunt, bloqués à leur plus haut niveau depuis près d'un an, ont pesé sur l'économie, qui peine à sortir d'une récession superficielle. Le gouverneur Andrew Bailey fera ses premières remarques importantes lors de la conférence de presse depuis avant la campagne électorale. La réunion de la BOE fait suite à une déclaration du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, selon laquelle une baisse des taux d'intérêt aux États-Unis pourrait intervenir dès le mois de septembre. Il s'est exprimé après que la banque centrale a voté pour laisser son taux de référence au niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans.

Des tensions au Moyen-Orient, impact sur le pétrole

Le pétrole a progressé après avoir bondi mercredi alors que l'Iran aurait ordonné une frappe de représailles contre Israël pour avoir tué un dirigeant du Hamas sur son sol. Le baril de Brent a franchi la barre des 81 dollars après avoir bondi de 3,6% au cours de la séance précédente. Selon le New York Times, l'ayatollah iranien Ali Khamenei a ordonné une frappe directe sur Israël. L'Iran a déclaré qu'Israël avait assassiné le chef politique du Hamas à Téhéran, peu après avoir tué un membre important du Hezbollah à Beyrouth. Cette escalade intervient avant une réunion d'examen des principaux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés. Les délégués s'attendent à ce que la session de jeudi soit routinière et qu'aucun changement ne soit apporté aux plans visant à restaurer la production à partir du quatrième trimestre. L'optimisme a été alimenté par les tensions au Moyen-Orient - source d'environ un tiers du pétrole brut mondial - ainsi que par les restrictions imposées par l'OPEP+ et les attentes d'un assouplissement monétaire qui stimulerait la demande américaine.

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