« Le marché de l’art de haut niveau est extrêmement résilient » Matis

Spécialiste des club deals, Matis ouvre aux investisseurs particuliers et professionnels l’accès aux grandes signatures de l’art moderne et contemporain, de Monet à Warhol, avec des perspectives de rendement attractives. Arnaud Dubois, Cofondateur et Directeur des Investissements de Matis nous présente les perspectives de la société et leur stratégie d’investissement.
Une société d’investissement spécialisée dans les club deals
Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, qui est Matis ?
Arnaud Dubois: Matis est une société d’investissement qui propose des club deals à ses clients, particuliers ou professionnels de la gestion de patrimoine. Nous sommes spécialisés dans les œuvres d’artistes fondamentaux du XXe siècle, des œuvres dont les prix vont de 500 000 à 5 millions d’euros, mais accessibles à partir de 20 000 €.
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Le type d’œuvres qui vous intéresse, ce sont les grands artistes du XXe siècle. Pourquoi ce choix ?
Un marché de l’art dominé par quelques centaines d’artistes
AD : Quand on analyse le marché de l’art, on voit qu’un petit nombre d’artistes – entre 150 et 200 – génèrent la majorité du chiffre d’affaires mondial. En termes de valeur et de volume, une œuvre sur deux vendue dans le monde a été réalisée entre 1870 et 1945, et un artiste sur deux a produit après 1945. En tout, plus de 95 % des transactions concernent le XXe siècle. C’est un marché liquide, profond, et très sécurisé.
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Un ou deux exemples d’artistes emblématiques que vous ciblez ?
AD : Évidemment, des grands noms que tout le monde connaît : Monet, Matisse, Calder, Dalí, Cézanne, Renoir. Puis Warhol, Lichtenstein, Haring, Basquiat, Soulages, ou encore Jean Dubuffet. Ce sont des artistes très prolifiques. Par exemple, il y a plus d’échanges d’œuvres de Warhol chaque année que de ventes immobilières boulevard Haussmann à Paris. Cela crée une profondeur de marché précieuse pour estimer les œuvres avec précision.
Comment dégagez-vous de la plus-value sur vos acquisitions ?
La recherche de valeur à l’achat pour sécuriser la revente
AD : Il y a deux leviers. D’abord la spéculation : on achète une œuvre en espérant qu’elle prendra de la valeur. Il y a aussi des éléments objectifs comme une exposition au Centre Pompidou, qui peuvent impacter les prix. Mais surtout, nous privilégions l’achat en dessous du marché. Une œuvre bien achetée, c’est une œuvre bien revendue.
Quel rendement peut-on espérer ?
AD : Nous ouvrons des club deals pour une durée cible de 5 ans, avec une détention moyenne entre 1 et 3 ans par œuvre. Aujourd’hui, nous servons des rentabilités à deux chiffres. Concrètement, nous sommes à un peu plus de 15 % de rentabilité sur environ 1,5 an.
Dans un contexte économique incertain, ce type d’investissement reste-t-il solide ?
Un marché de l’art haut de gamme résilient et sécurisé
AD : Le marché de l’art de haut niveau est extrêmement résilient. Ce n’est pas un marché qui explose, ni qui s’effondre. Contrairement aux jeunes artistes, très volatils, les grands noms comme Warhol, Calder ou Joseph Albers offrent une vraie stabilité, quelles que soient les conditions de marché. C’est rassurant pour nos clients et pour nous.
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