Répartition des investissements des Family Offices par classe d'actifs

Réajustement de portefeuilles face à la volatilité des taux
Les family offices ont modifié leurs portefeuilles à un environnement de taux d'intérêt en hausse, augmentant leurs investissements en obligations à 19%, le plus haut niveau en 5 ans. Malgré une préférence pour les actions (28% des investissements), ils se tournent également vers le private equity (22%) pour la diversification et des rendements potentiels élevés. La moitié de leurs investissements se concentre aux États-Unis, suivis par l'Europe occidentale et l'Asie Pacifique. Les préoccupations majeures incluent les conflits géopolitiques, les taux élevés et l'inflation.
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Une réallocation stratégique vers le capital-investissement et la dette privée
Selon le rapport UBS Billionaire Ambitions 2023, le private equity non coté reste l’axe central de la stratégie d’allocation des grandes fortunes. En moyenne, les Family Offices y allouent 26 % de leur portefeuille, contre 12 % pour les actions cotées. Ce déséquilibre traduit une préférence nette pour des investissements à long terme, à plus forte valeur ajoutée, souvent dans des entreprises en croissance ou à fort levier technologique.
L’immobilier conserve une place structurante, mais en recul
L’immobilier représente 13 % des allocations totales, soit un poids conséquent mais en légère baisse par rapport aux années précédentes. Les Family Offices privilégient désormais des actifs très ciblés, avec un accent croissant sur la logistique, la santé et les infrastructures vertes. Cette sélectivité accrue reflète une approche plus opportuniste, guidée par les perspectives de rendement ajustées au risque et la résilience sectorielle.
La dette privée s’impose comme un pilier de diversification
La montée en puissance de la dette privée est manifeste : 11 % des allocations lui sont désormais consacrées. Dans un contexte de remontée des taux et de restrictions bancaires, elle apparaît comme une alternative attractive pour générer du rendement tout en maintenant un certain contrôle sur les structures de financement. Les Family Offices y voient également un outil de soutien direct à l’économie réelle.
Une baisse relative des actions cotées, reflet d’une gestion active du risque
Les actions cotées ne représentent plus que 12 % des portefeuilles, selon le rapport UBS. Cette diminution s’explique par une volonté de se prémunir contre la volatilité des marchés publics, en faveur d’actifs moins corrélés, plus lisibles à long terme et souvent plus contrôlables dans leur gouvernance.
Une vision transgénérationnelle qui influence l’allocation
Enfin, le rapport souligne que les jeunes générations, en voie de prendre les rênes dans de nombreux Family Offices, affichent une préférence marquée pour les investissements à impact, les thématiques durables et les projets entrepreneuriaux à fort contenu technologique. Cette transition générationnelle influence déjà la structure des portefeuilles et renforce la dimension stratégique de l’allocation d’actifs.
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