Des PME au SBF120, l’actionnariat salarié continue de séduire (Eres)

L’édition 2025 du Panorama de l’Actionnariat Salarié d’Eres révèle un engouement croissant pour un dispositif dont l’impact sur la fidélisation des salariés ne faiblit pas. L’étude, réalisée avec OpinionWay dans les PME non-cotées montre une augmentation significative de la part de capital détenue par les salariés tandis que le SBF120 affiche en 2024 un nombre record d’opérations et de montants de souscription.
L’actionnariat salarié dans les entreprises non-cotées en 2025
Quelques chiffres clés
- Le pourcentage des PME françaises non-cotées utilisant l’actionnariat salarié se maintient à 9% ; un chiffre stable par rapport à la dernière édition de cette étude réalisée en 2021.
- 86% des entreprises interrogées ont une bonne image de l’actionnariat salarié (qu’elles l’utilisent ou pas) et 100% de celles-qui l’utilisent le plébiscitent.
- Dans 49% des entreprises équipées, la part du capital détenue par les salariés dépasse les 10% (+ 13% par rapport à 2021).
- Pour près d’un quart (23%) des PME l’ayant mis en place, l’actionnariat salarié fait désormais partie de leur culture d’entreprise, contre 8% en 2021.
- 7 entreprises sur 10 constatent des bénéfices sur la motivation, l’implication et la fidélisation des salariés et plus de 9 sur 10 (97%) sont prêtes à refaire le choix de l’actionnariat salarié.
Le point de vue d’Eres
« Les entreprises non-cotées qui ont déjà fait le choix de l’actionnariat salarié proposent de plus en plus
régulièrement à leurs collaborateurs des opérations leur permettant de prendre part au capital, et deviennent
les meilleures ambassadrices du dispositif. Une tendance qui atteste de ses bénéfices réels,
indépendamment de la taille de l’entreprise ou de son chiffre d’affaires. »
« Parmi les freins exprimés, les enjeux de confidentialité (47%), de complexité (41%) et de transmission de
l’entreprise (41%) sont plus spécifiques aux PME. Mais pour toutes, l’accompagnement reste la clé du succès :
96% des entreprises équipées ont fait appel à un expert pour le montage du dispositif » Mathieu Chauvin, Président du groupe Eres
L’actionnariat salarié dans le SBF120 en 2024
La France reste championne de l’actionnariat salarié coté en Europe, suivie de près par le Royaume-Uni.
Quelques chiffres clés
- Plus d’un tiers des salariés du SBF120 sont actionnaires de leur entreprise, soit près de 2,4 millions de salariés actionnaires.
« Dans le SBF120, les salariés actionnaires détiennent 74,3 milliards d’euros. Rapporté à l’échelle
individuelle, cela représente un investissement moyen équivalent à près de 32 000 euros, soit le prix d’un
véhicule neuf de type berline ou un an et demi de salaire au SMIC. » Mathieu Chauvin, Président du groupe Eres
- Dans 6 entreprises du SBF120, les salariés sont les actionnaires majoritaires.
- En 2024, 43 opérations collectives ont été menées par 37 entreprises du SBF120, sous forme d’augmentations de capital réservées aux salariés ou de cessions d’actions.
- 2 entreprises ont réalisé leur toute première opération d’actionnariat salarié en 2024 : LVMH et Planisware.
- Le volume des opérations a atteint un montant record de 4,71 milliards d’euros en 2024.
« Depuis 2014, plus de 385 opérations ont été réalisées dans le SBF120, représentant plus de 35 milliards
€ d’augmentation de capital pour les entreprises. En moyenne, une entreprise du SBF120 réalise une
opération tous les 2 ans. » Mathieu Chauvin, Président du groupe Eres
Le BTP se distingue par son engagement renouvelé en faveur de l’actionnariat salarié
En 2024, les entreprises du secteur du BTP ont réalisé 6 opérations pour un montant total de 1,15 milliard d’euros. Ce montant représente environ 25% du volume total de toutes les opérations. Par ailleurs, on note aussi qu’en moyenne les salariés des entreprises du BTP du SBF120 détiennent 11% du capital (contre 3% pour la moyenne de l’indice), Bouygues, Eiffage et Vinci présentant les parts de capital détenues par leurs salariés parmi les plus élevées du SBF120.
« Cette performance s’inscrit dans une tradition bien ancrée : l’actionnariat salarié fait partie intégrante de la
culture d’entreprise dans le BTP. Les entreprises du secteur figurent parmi les plus avancées, tant par la
fréquence des opérations que par l’ampleur des montants levés. Cela s’illustre parfaitement en 2024 par le plan
collectif le plus important, 685 millions d’euros, qui a été réalisé par une entreprise de ce secteur. » Mathieu Chauvin, Président du groupe Eres
Un atout pour la politique RSE des entreprises
En associant les salariés au capital de l’entreprise et à certaines décisions stratégiques, l’actionnariat salarié démontre son efficacité dans les politiques de fidélisation, de motivation et d’intégration. Les capacités de rétention des collaborateurs des entreprises qui y ont recours sont accrues, affichant un taux de départ volontaire de 8,1% contre 12,1% dans les entreprises à très faible culture d’actionnariat salarié.
Mathieu Chauvin observe également que les entreprises ayant une très forte culture d’actionnariat salarié semblent valoriser davantage leur capital humain. « L’ancienneté moyenne dans ces entreprises est sensiblement supérieure : 9,7 ans en moyenne contre 7,2 ans dans les entreprises dotées d’une plus faible culture. »
Par Eres
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