Graph du jour : taux d’épargne des ménages en France

Epargne
graphique évolution taux d'épargne T3 2024

Taux d'épargne des ménages en % du revenu disponible brut

graphique évolution taux d'épargne T3 2024
Source Cercle de l'Epargne

Focus sur le T3 2024

Au cours du troisième trimestre, les ménages ont bénéficié d’une forte hausse du pouvoir d’achat de leur revenu disponible brut, par unité de consommation accélère, soit +0,7 % au 3e trimestre après +0,4 % au 2e. Ils n’ont pas utilisé ce gain pour consommer davantage, préférant accroître leur effort d’épargne. Le taux d’épargne des ménages est ainsi passé de 17,9 à 18,2 % du revenu disponible brut du deuxième au troisième trimestre. Le taux d’épargne financière a atteint 8,8 % du revenu disponible brut contre 8,2 % au trimestre précédent. Un an auparavant, il était de 6,2 %.

Le ressenti des ménages sur leur niveau de vie demeure négatif. Ils intègrent peu la baisse de l’inflation. Les incertitudes politiques les conduisent à opter pour un attentisme favorable à l’épargne. Sur un an, la progression de l’épargne financière est conséquente avec 2 points de revenu disponible brut de plus.

Avec les fêtes de fin d’année, les ménages devraient reprendre le chemin de la consommation, mais sans nul doute avec modération. Les craintes d’augmentation des impôts et la persistance d’un climat politique délétère les inciteront à maintenir un effort d’épargne important.

Augmentation du taux d’épargne au deuxième trimestre

Au deuxième trimestre, les Français ont accru leur effort d’épargne. Le taux d’épargne qui était de 17,6 % au premier trimestre est ainsi passé, selon l’INSEE, à 17,9 % du revenu disponible brut au deuxième, soit un niveau nettement supérieur à celui constaté avant la crise sanitaire (15 % enregistrés fin 2019).

La hausse du taux d’épargne profite particulièrement à l’épargne financière, dont le taux passe de 8,1 % du revenu disponible sur le premier trimestre à 8,5 % sur le deuxième.

Facteurs géopolitiques et impact sur l’épargne

La succession de crises, alimentée par la persistance des tensions géopolitiques (guerre en Ukraine, conflit au Proche-Orient), pousse les ménages, en France, à maintenir à un niveau record leur taux d’épargne, en alimentant notamment leur épargne de précaution mais aussi leur assurance-vie.

Au cours du deuxième trimestre, les ménages français ont peu intégré la baisse de l’inflation, et continué de ce fait à épargner par crainte d’une nouvelle hausse potentielle des prix. Les incertitudes nées de l’annonce de la dissolution le 9 juin ont pu, par ailleurs, renforcer cette tendance.

Tendance d’épargne au troisième trimestre

Les premiers résultats pour le troisième trimestre, tant pour le Livret A (collecte de +1,7 milliard d’euros en juillet) que l’assurance-vie (+1,8 milliard sur le mois de juillet), illustrent le choix des Français de privilégier l’épargne à la consommation.

Pourquoi l'assurance-vie doit être le premier produit d'épargne à posséder ?

Les derniers chiffres de l’inflation, passée sous la barre symbolique des 2 % en août, semblent néanmoins confirmer une véritable baisse, ce qui pourrait induire un moindre taux d’épargne en fin d’année, sous réserve d’une normalisation du contexte économique tant au niveau national qu’à l’échelle internationale.

Graph : taux d'épargne des ménages au sein de la zone euro

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