15’ Insight : Élections américaines : quelles conséquences sur les marches ? Avec Gilles Etcheberrigaray et Igor de Maack
Bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous pour ce 5ème épisode de 15' Insight avec Elkano AM et Vitalépargne. 15' Insight, c'est le tour d'horizon de l'actualité macro-économique et financière en 1/4 d'heure montre en main. Autour de cette table, nos 2 invités comme toujours, Gilles Etcheberrigaray, bonjour. Vous êtes Président et Directeur des investissements d'Elkano AM, et bonjour Igor de Maack.
Igor de Maack : Bonjour Vincent.
Vincent Touraine : Vous êtes Associé Dirigeant de Vitalépargne. Merci à tous les deux d'être là pour un 15' Insight largement consacré à la présidentielle américaine et à ses conséquences pour l'économie et les marchés. Nous allons passer les 2 premières parties de cette émission sur ce thème, pour passer en revue les différents scénarios de ce match au sommet Trump-Harris. Quelle couleur pour les 2 chambres du Congrès et quels impacts sur les politiques fiscales et commerciales des États-Unis ? Dans la troisième partie de cette émission, nous n'oublierons pas le reste du monde, que se passe-t-il par exemple en Europe qui est à la peine pendant ce temps-là ? Et en Chine, qui tente de se relancer. Voilà pour le sommaire 15' Insight, c'est parti.
Vincent Touraine : C'est le match au sommet et son résultat aura d'importantes implications pour l'économie mondiale et pour les marchés. C'est le duel à couteau tiré entre Kamala Harris et Donald Trump pour la Maison Blanche. À l'heure où nous enregistrons cette émission, le vote n'a pas encore eu lieu. Quels sont les scénarios ? C'est la première partie de ce 15' Insight avec Igor de Maack et Gilles Etcheberrigaray. Gilles, la plupart des sondages semblent donner l'avantage à Trump. Que faut-il croire ?
Gilles Etcheberrigaray : Il y a deux niveaux. Il se trouve que maintenant, il y a des sondages très orientés qui viennent polluer le mix. Si nous regardons ceux à qui nous pouvons nous raccrocher, il n'y a pas grand-chose, je dirais que...
VT : Les sondages ont toujours tort ?
GE : Non, mais aujourd'hui, il y a des sondages orientés. Il y a des sondages démocrates, il y a des sondages républicains qui s'arrangent pour sortir Trump +6, ou Démocrate +5, pour des raisons partisanes et de lever d'argent.
VT : Pour galvaniser leurs troupes.
GE : Oui, ça vient vraiment polluer l'ensemble. Si nous regardons les sondages qui ont l'air plus sérieux, nous pouvons dire aujourd'hui que Kamala Harris va probablement gagner le vote populaire. Le vote populaire, attention. Son avance est autour de +2, +3 %, ce qui correspond à l'avance limite. C'est-à-dire que les Démocrates doivent gagner le scrutin populaire d'environ 3 % pour être sûrs de gagner, puisque la déformation géographique est favorable aux Républicains. Donc Kamala Harris est vraiment à la limite de là où la déformation géographique l'emporte. C'est ce qui s'était passé en 2016. Clinton l'avait gagné de 3 % et avait perdu 3 États majeurs de moins de 100 000 voix. Nous sommes exactement dans le même scénario. Voilà où nous en sommes à peu près. Sachant qu'en Pennsylvanie, les Démocrates semblent avoir un léger avantage. Mais ce n'est pas complètement fait, clairement. L'autre point, c'est qu'eux, les marchés, ont plutôt tranché. Nous voyons que les "valeurs Trump", pour y revenir, ont plutôt le vent en poupe.
VT : Le Trump trade a plutôt le vent en poupe.
GE : Je dirais qu'aujourd'hui les sondages donnent un très très léger avantage à Kamala Harris, mais qui peut être balayé le jour du vote. Le marché a choisi, et pense Trump.
VT : Cela va se jouer à très peu, Igor ?
IdM : Oui, je crois que les sondages n'ont pas toujours tort, ils ont plutôt toujours raison. Mais pour un bon sondage, il faut avoir un bon échantillon statistique. Je pense que là, avec la différence du collège populaire, puis le collège des grands électeurs, c'est plus complexe, mais nous sommes dans la marge d'erreur. En fait, je pense que cela peut pencher dans un sens comme dans l'autre. Nous voyons bien les marchés pencher dans un sens. Les sondages peuvent donner un avantage, mais cela sera très serré. Le scénario qui est probablement le plus défavorable, c'est un résultat contesté.
VT : Comme en 2000 avec le recomptage des voix ?
IdM : Nous sommes en 2024, et il s'est passé beaucoup de choses. Il y a eu le Capitole. Après, nous avons les élections des chambres, Sénat, Chambre des Représentants, et donc un blocage, je pense que c'est ce qu'il faudrait éviter. Après, j'ai tendance à penser que pour un Européen et pour quelqu'un qui est exposé à l'économie mondiale, c'est les deux côtés d'une même pièce, ces deux candidats. Donc il faut que l'économie américaine aille bien pour que le monde aille bien. Et il faut qu'il y ait moins de barrières protectionnistes pour que nous puissions faire du commerce.
VT : Moins de protectionnisme ?
IdM : Il n'en faut pas trop, et il y en a un qui est très protectionniste et puis il y en a un qui veut arrêter certains conflits. Donc tout cela pour un Européen, c'est très scruté Démocrate-Républicain, mais nous avons quand même les États-Unis et son économie qui restent le sujet principal du Président ou de la Présidente.
VT : Que dire de plus sur les scénarios avant de voir un petit peu plus loin parce que l'enjeu, c'est le Congrès ?
GE : Un train peut en cacher un autre et effectivement ces élections sont générales. Il y a aussi des élections pour la Chambre des Représentants et ce sera l'ensemble du ticket qui va déterminer l'évolution des marchés au lendemain du 4, 5, 6 novembre et même plus effectivement, si nous avons des problèmes de comptage. Je suis d'accord avec Igor, cela ne sera pas la Floride et le duel judiciaire de 2000 qui a été très civil entre Al Gore à l'époque et Bush. Là, cela risque d'être un peu plus violent.
VT : Pour teaser un petit peu la suite, les deux chambres du Congrès, c'est la Chambre des Représentants qui est Républicaine pour l'instant. Il manque un parlementaire au Sénat.
GE : Des deux côtés, les Républicains ont 2 voix d'avance à la Chambre des Représentants et une voix de retard au Sénat. Et les sondages disent, a priori, que le Sénat est plus favorable aux Républicains, mais la Chambre des Représentants pourrait rebasculer Démocrate.
VT : C'est ce dont je vous propose de parler dans la deuxième partie de ce 15' Insight. À tout de suite.
Vincent Touraine : La présidentielle américaine et ses enjeux cachés. Et si le plus important dans tout cela, au-delà du duel entre Trump et Harris, c'était la couleur politique du Congrès, des deux chambres. C'est la deuxième partie de ce 15' Insight, toujours avec Gilles Etcheberrigaray et Igor de Maack. Je rappelle qu'à l'heure où nous enregistrons, le vote n'a pas encore eu lieu, mais nous pouvons tenter d'imaginer ce qu'il en ressortira à la fois à la Chambre des Représentants et au Sénat. Pour l'instant, ce sont les Républicains qui ont l'avantage à la Chambre des Représentants et les Démocrates au Sénat. Ça joue à une voix près. Quels sont les scénarios possibles ?
Igor de Maack : Les scénarios, c'est que les sondages donnent plutôt l'inverse, c'est-à-dire que les Républicains gagneraient le Sénat et éventuellement perdraient la Chambre des Représentants. Mais ce qui est plus intéressant, c'est de coupler cette réflexion avec la présidence, puisqu'en fait, un Président des États-Unis a assez peu de pouvoir. Quand il a une des chambres, notamment le Sénat, contre lui, nous l'avons vu aussi dans le cas de Barack Obama, c'est très difficile d'appliquer sa politique.
VT : Il peut lancer quand même de grands programmes de relance comme l'avait fait Biden.
IdM : Après, ça se joue sur le plafond de la dette. Nous savons qu'il va y avoir du déficit. Il ne sera pas composé de la même façon.
VT : Alors justement, si c'est Trump ?
IdM : Trump, ça sera baisse d'impôts, donc évidemment un déficit, puis ça sera comblé par éventuellement plus de taxes à l'importation, mais ça ne compense jamais vraiment. Et puis dans le cas des Démocrates, c'est plus de dépenses sociales. Mais il semble que les marchés aient plus peur d'une envolée des dépenses publiques avec Trump, et donc ça a un impact sur le taux à 10 ans américain, que la partie Démocrate. Donc nous savons que Trump aura probablement le chéquier plus facile. Et ça, ça pose des problèmes.
VT : Il peut encore baisser les impôts ? Parce qu'il promet des baisses d'impôts.
IdM : Oui, c'est son programme. Après, il faut pouvoir les passer avec, justement, des Chambres qui le soutiennent. D'ailleurs, le dollar se raffermit dès que sa rémunération augmente, entraînant des flux transatlantiques ou même mondiaux. C'est quand même gênant parce que le problème du déficit budgétaire est global dans le monde occidental, et particulièrement en Europe où nous n'avons malheureusement pas assez de croissance pour le réduire.
VT : C'est moins un problème pour les Américains que pour les Européens, Gilles ?
Gilles Etcheberrigaray : Bien sûr, le dollar est la devise de référence, tout le monde épargne en dollar donc nous finançons naturellement le déficit. Mais effectivement, je dirais que l'enjeu caché de cette élection, c'est ce que nous appelons le Red Sweep ou le Blue Sweep, c'est-à-dire si un des deux partis avait gagné les trois. Aujourd'hui, le Red Sweep a plus de chances statistiquement d'arriver qu'un Blue Sweep. C'est ce que craint aujourd'hui le marché puisqu'on voit le taux à 10 ans encore grimper.
VT : Le marché, oui, enfin l'obligataire.
GE : Nous parlions des Trump trades, les Trump trades, ce sont des actions. Donc la technologie, éventuellement les bitcoins, les cryptos, les banques, la dérégulation bancaire, nous voyons un certain nombre de marchés et nous avons vu les marchés progresser en partie à cause de ça. Le revers de la pièce, c'est effectivement la dérégulation, la baisse des impôts et donc l'augmentation assez importante d'un déficit qui est déjà à 7 %. En France, nous nous plaignons de 6 %, mais du fait d'être la devise de référence, ils peuvent avoir 7 %.
IdM : Aussi, car ils ont une capacité de croissance plus forte.
GE : Oui, et la croissance est meilleure avec 7 %. Effectivement, ils ont un meilleur usage du déficit budgétaire que d'autres pays. Donc, la crainte est là aujourd'hui. Oui, Trump est bon pour certaines actions éventuellement, mais les taux montent et c'est ce qui vient pénaliser le marché aujourd'hui. Donc le consensus, qui fait bouger le marché aujourd'hui, c'est le Red Sweep, donc tout avec une augmentation du déficit budgétaire.
VT : Et vu l'état de l'économie américaine actuellement, qui reste dynamique, de quel programme aurait-elle besoin ?
GE : Alors je dirais qu'elle est dynamique mais elle a un problème d'inflation. Avec 4,1 % de chômage, les Démocrates devraient être élus sans problème. C'est un taux historiquement bas. Et en fait, au sein de l'économie américaine, il y a le problème de l'immigration, mais aussi le problème de l'inflation. Ce qui aura in fine miné les Démocrates, c'est le problème d'inflation. Nous avons une société américaine qui est quand même assez réticente, comme toutes les sociétés. Nous disions que l'inflation serait quelque chose de favorable, mais in fine, nous nous apercevons que pour les sociétés occidentales, trop d'inflation, ce n'est pas au goût. Et politiquement, c'est très coûteux. Aujourd'hui, le problème de Trump est qu'il a tout de même une politique hyper inflationniste, qui dynamise la croissance, ça, il n'y a pas de photo, mais qui est hyper inflationniste. Donc c'est là où tout va se jouer derrière.
VT : Igor, pour conclure sur ce chapitre.
IdM : Oui, alors les taux à 10 ans sont revenus à leur niveau de juillet et ils correspondent à 4,20 aux États-Unis, à ce qu'on appelle le taux d'équilibre qui est composé du taux neutre, de l'inflation et de la prime de terme, soit détenir des obligations à termes. Donc finalement, nous sommes revenus à une situation plutôt en ligne avec la théorie économique, mais ça pourrait effectivement déraper, car des taux longs qui montent, ce n'est pas très bon pour les marchés actions. Mais pour l'instant, les marchés actions ne prennent pas trop en compte ce dérapage parce qu'ils se centrent aux États-Unis sur les valeurs Trump qui en bénéficient un peu. Mais globalement, des taux qui montent très vite, ce n'est pas très bon.
VT : Merci messieurs. C'est tout pour la deuxième partie de ce 15' Insight. À suivre, pendant ce temps, comment va le reste du monde ? Comment va l'Europe et comment va la Chine également ? À tout de suite.
Vincent Touraine : Alors que le monde entier a les yeux rivés sur la course à la Maison-Blanche, comment va le reste du monde ? Comment vont l'Europe et la Chine ? C'est la troisième partie de ce 15' Insight avec Igor de Maack et Gilles Etcheberrigaray. Nous commençons avec l'Europe et vous, Gilles. Nous avons l'impression que, comparé aux États-Unis, tout va mal en Europe. Est-ce que c'est vraiment le cas ?
Gilles Etcheberrigaray : Un petit peu, il faut le regretter. Après, nous n'avons pas les mêmes politiques, nous avons une politique budgétaire beaucoup moins expansive, nous avons une dépendance au commerce extérieur qui est très forte. C'est là où il convient de connecter la Chine et l'Europe, parce qu'effectivement, nous voyons bien que depuis que la Chine cafouille, l'économie européenne et les marchés européens cafouillent. Il y a quand même un petit bémol, c'est que ce qui cafouille en Europe, c'est le centre, c'est l'industrie allemande, c'est la politique française. En revanche, le sud de l'Europe, de façon assez exceptionnelle, va très bien. Et donc, nous avons une perception un peu biaisée.
VT : C'est un havre de paix comparé au nord de l'Europe.
GE : Nous avons une perception un peu biaisée de l'Europe, parce qu'historiquement, l'Europe, c'est la France + l'Allemagne. Là, l'Espagne, l'Italie, la Grèce, quand même, affichent de façon... Même la Grèce, affichent des performances économiques supérieures au cœur historique. Donc, en fait, l'Europe, c'est un peu un sandwich où nous avons au cœur la France et l'Allemagne qui de façon différente, plutôt économique en Allemagne, plutôt politico-budgétaire en France, et la Scandinavie, le nord de l'Europe et l'Espagne, l'Italie qui, eux, sont beaucoup plus favorables. C'est un peu plus mixte.
VT : Igor, pendant ce temps, l'écart se creuse aussi en termes de politique monétaire, la BCE qui baisse ses taux, la Fed qui a commencé à baisser les siens mais qui pourrait ne plus faire de baisse de taux d'ici la fin de l'année, l'écart va se creuser.
IdM : Oui, l'écart se creuse mais c'est aussi parce qu'il y a un écart de potentiel économique et que nous avons des systèmes qui sont très lourds, nous avons des décisions aussi politiques, économiques qui ne sont pas toujours cohérentes. Aujourd'hui, nous sommes entre la Chine qui exporte plus dans les pays non-alignés que dans les pays occidentaux, donc c'est pour ça que faire des taxes sur les importations depuis la Chine quand elle exporte vers l'Inde ou l'Asie, je ne sais pas si ça sera très utile pour les États-Unis. Mais l'Europe est aussi dans un gros hamburger où la Chine et les États-Unis sont deux pôles qui nous affectent énormément. Nous ne savons pas trop comment en sortir, et notamment ce que disait Gilles, les deux pays cœurs qui sont bloqués, la France politiquement.
VT : Tout ça va compter sur les marchés actions.
IdM : Ça pèse en tout cas sur le CAC 40 qui est très orienté luxe et il est à 0 %. Sur le marché européen global, moins, puisqu'il y a d'autres valeurs et donc il y a le Nord qui est très bien géré depuis longtemps et le Sud qui a fait un énorme travail de productivité et d'efforts budgétaires. Mais nos grandes entreprises, elles sont exposées aux thématiques mondiales, donc le luxe a très grandement souffert de la Chine.
GE : Et l'automobile.
IdM : Et l'automobile aussi.
VT : Est-ce que c'est lié à la Chine ?
GE : Il fallait voir qu'il y a dix ans, le rebond automobile, la moitié des profits de Peugeot ou des Allemands étaient faits en Chine. Aujourd'hui, c'était le moteur à explosion. L'essentiel des profits de l'automobile allemande était en Chine. Maintenant, c'est de l'électricité et ça, les Européens sont absents.
VT : Est-ce que la Chine va pouvoir se lancer ? Est-ce qu'ils font véritablement une politique de relance ?
GE : À leur sens, oui. Le problème, c'est qu'ils font une relance en utilisant les vieilles recettes. Et les vieilles recettes ne marchent pas. Ils essaient de relancer l'immobilier dans un pays qui va perdre plus de la moitié de ses habitants d'ici la fin du siècle. Donc ça, c'est quelque chose pour nous, nous sommes plutôt dans le cas japonais. Aujourd'hui, ce dont a besoin la Chine, c'est le déficit budgétaire, c'est de dépenses consommateurs. Et la direction chinoise, pour le moment, ne se résout pas à faire ça et ressort les vieilles recettes. de soutien à l'immobilier, de prêts bancaires et tentative d'exporter ses excédents, qui aujourd'hui se heurtent à des droits de douane partout. La Turquie, le Brésil mettent aussi des droits de douane sur les voitures chinoises.
VT : Donc, la Chine ne sera plus véritablement la locomotive ?
IdM : Non, j'avais fait l'analyse avec les tigres asiatiques. À l'époque, ils avaient des croissances dans les années 90. Nous disions, ils vont avoir des croissances de 7, 8, 10 %. Comme au Japon d'ailleurs, ça s'est tassé. Il y a le vieillissement qui joue et en fait, la Chine n'aura plus de croissance entre 5 et 10 % pendant les 10-15 ans.
VT : Ils sont en train de devenir comme nous.
IdM : Exactement, parce qu'ils convergent.
GE : Ils vont être vieux avant d'être riches. Pour faire le parallèle, il y avait quand même deux phénomènes sur les tigres asiatiques qu'ils n'ont pas eus en Chine. Un, c'est la démocratisation et deux, la transition vers une société de consommation. Aujourd'hui, la Chine est bloquée à ce niveau-là pour des raisons politiques, le maintien du monopole du parti communiste, pas de démocratisation, pas de consommation.
VT : Ce sera le mot de la fin. Merci messieurs d'avoir été avec nous pour ce 15' Insight. Igor de Maack, Associé Gérant de Vitalépargne et Gilles Etcheberrigaray, Président Directeur des Investissements d'Elkano AM. Merci à tous et à toutes de nous avoir suivis. Nous nous retrouvons très bientôt pour une nouvelle émission.
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