Graph du jour : le marché des SCPI peine à repartir au 1er trimestre

Pierre Papier
Graph du jour : le marché des SCPI peine à repartir au 1er trimestre
Source ASPIM, Devizu.news

La stabilité de la collecte des SCPI au 1er Trimestre 2024

L’Association des Sociétés de Placement Immobilier (Aspim) a constaté les premiers signes d’amélioration au 1er trimestre 2024. Cependant, le marché des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ne montre pas encore de reprise significative. La collecte nette des SCPI a atteint 765 millions d’euros, un niveau comparable aux deux trimestres précédents. La collecte brute s’élève à 1,1 milliard d’euros, avec une répartition de 58% pour les SCPI diversifiées et 21% pour celles investissant dans les bureaux. Une bonne nouvelle est la diminution significative des volumes d’ordres de rachat, qui passent à 625 millions d’euros contre 1,3 milliard d’euros au trimestre précédent.

À la fin du 1er trimestre 2024, les parts en attente de retrait représentaient 2,4 milliards d’euros, soit 2,7% de la capitalisation totale des SCPI. Il est important de rappeler que les SCPI sont un placement de long terme peu liquide, rendant la revente des parts difficile en période de crise. La capitalisation des SCPI s’élevait à 88,8 milliards d’euros au 31 mars 2024.

Le rendement des SCPI : une stabilité malgré les inquiétudes

Le rendement des SCPI, constitué par la distribution des loyers perçus, est resté stable au 1er trimestre 2024. Le taux de distribution moyen s’établit à 1,13%, comparé à 1,06% au 1er trimestre 2023. Selon l’Aspim, 42% des SCPI ont maintenu le même niveau de distribution, 29% l’ont augmenté et 29% l’ont diminué. Malgré cette stabilité, les épargnants peuvent s’inquiéter de la performance globale des SCPI, qui inclut l’évolution de la valeur des parts. En 2023, le taux de distribution moyen était de 4,52%, mais la valeur des parts a diminué de 10,3%, entraînant un rendement global de -5,8%.

L’évolution future du marché des SCPI dépend principalement des taux d’intérêt. En attendant une baisse des taux, le niveau de distribution semble résilient. La question reste de savoir si l’ajustement des valorisations est terminé et quand le stock de parts en attente de retrait sera épuisé. Jean-Marc Coly, Président de l’Aspim, indique : “Nous devrions arriver en 2024 au bout du mouvement de correction, avec des perspectives positives liées à l’amélioration des indicateurs macroéconomiques et des conditions de marché d’ici la fin de l’année.”

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