La hausse des taux s’est poursuivie en octobre, surtout aux États-Unis et dans les pays anglo-saxons, impactant les courbes de manière significative.
La robustesse de l'économie américaine, avec une croissance annualisée de 4,9% au 3ème trimestre, et un marché de l'emploi dynamique, ont contribué à cette hausse. De plus, des émissions importantes à digérer, des primes de terme faibles et des programmes de "quantitative tightening" ont également joué un rôle.
Les actifs risqués ont réagi négativement à cette hausse des taux, avec des marchés actions en baisse de 2 à 5% et des actifs crédit suivant la même tendance.
Cependant, le début du mois de novembre a apporté des mouvements différents sur les marchés, comme le montre le graphique.
Les banques centrales ont exprimé leur inquiétude concernant la hausse des taux longs, soulignant son impact sur les conditions financières. Cela a conduit à une réévaluation de la nécessité de poursuivre le cycle de hausse des taux.
Le conflit au Moyen-Orient a également marqué le mois d'octobre, avec des conséquences potentielles sur les marchés, surtout en cas d'impact sur les matières premières. De même, le conflit entre l'Ukraine et la Russie ajoute une nouvelle dimension potentiellement déstabilisatrice.
Après la fin d'octobre, une série d'événements a entraîné un rebond obligataire violent, touchant l'ensemble des classes d'actifs.
- Annonce du programme d'émissions du trésor américain avec des émissions moins fortes que prévu.
- Indice ISM Manufacturing décevant.
- Réunion du FOMC vue comme rassurante par le marché.
- Création d'emploi en dessous des attentes, potentiellement affectée par les grèves d'octobre.
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