Le S&P 500 voit sa performance soutenue par de plus en plus de valeurs

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Nous évoquons régulièrement la concentration du marché américain avec la part prépondérante des « Batmmaan » (pour mémoire les 8 sociétés qui affichent plus de 1000 milliards de capitalisation boursière : Broadcom, Apple, Tesla, Microsoft, Meta, Amazon, Alphabet, Nvidia) qui pèsent un peu plus de 35% du S&P 500.
La performance des actions américaines plus diffuse
Cette« ultra-concentration » qui poussent certains observateurs de marché à dire que le S&P 500 fonctionne à deux vitesses, les 8 et les 492 autres, semble être mise quelque peu à mal depuis le début de l’année.
Non pas que les 8 vont mal, mais plutôt que les 492 font mieux. En effet, nous venons d’assister à un nouveau record puisque pour la première fois depuis 1931, le S&P 500 a vu pendant 6 jours consécutifs au moins 68% de ses membres progresser. La dernière fois que nous avions assisté à un tel phénomène c’étaiten 2019, mais avec 5 jours consécutifs. Plus généralement, ce record précédent de 5 jours consécutifs pour plus de 68% des valeurs de l’indice depuis 1931 s’était produit seulement 7 fois !
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Historiquement, ce type de dynamique a souvent été suivi par une poursuite de la hausse
En effet, en moyenne, le S&P 500 a progressé de 3,6% au cours du mois suivant, avec une hausse enregistrée dans six des sept cas évoqués. L’exception, après une série similaire a eu lieu en 2011, l’indice ayant chuté de 6,4% sur le mois suivant.
Par ailleurs, une autre façon d’appréhender cette « profondeur de marché » est de constater la surperformance depuis le début de l’année 2025 de l’indice S&P 500 équipondéré (500 sociétés ayant un poids de 0,2%) sur le S&P 500 « classique » : +3,92% vs +2,84% (au 21.01.2025).
Le sentiment de marché n’est pourtant pas encore au beau fixe
Ce qui peut toutefois interpeller, c’est le contraste de cette série exceptionnelle avec le sentiment de marché actuel. Nous avons vu en effet les enquêtes menées par l’AAII et Investor's Intelligence montrer un recul marqué de l’optimisme des investisseurs individuels. De même, l’indice « Fear & Greed » de CNN, indice bien connu aux Etats-Unis et qui mesure le degré d’appétit pour le risque des investisseurs américains, est en territoire « Fear », ou « peur » en bon français, témoignant de ce contraste.
En dépit de ces signaux mitigés, les acheteurs étaient donc bien présents, prouvant une fois encore que les marchés ne suivent pas toujours les sondages.
Par Gérald Grant, Fundesys
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