Graph du jour : Private Equity en Europe : des actifs trop importants pour être cédés


Le private equity en Europe : défis de sortie et enjeux des transactions de grande ampleur
Des stratégies de sortie sous haute surveillance
Les fonds de private equity européens, bien que disposant de capitaux considérables, adoptent une approche plus prudente avant de se lancer dans de nouvelles acquisitions. Les enjeux des stratégies de sortie sont devenus primordiaux pour éviter de se retrouver avec des actifs difficiles à revendre. Par exemple, Brookfield a décidé de ne pas soumettre d'offre ferme pour Urbaser, une entreprise espagnole spécialisée dans le traitement des déchets. La crainte principale ? Que l’entreprise devienne trop importante pour être revendue efficacement.
Une concentration des transactions de grande envergure
Les grandes transactions restent un pilier du marché européen, mais elles tendent à être dominées par un nombre restreint de fonds de private equity capables de gérer des actifs de taille significative. Cependant, ces actifs présentent également des défis. La liquidation de divisions ou la vente partielle de participations sont des solutions explorées pour surmonter ces obstacles.
Liquidités record et pressions croissantes
Avec des niveaux sans précédent de capitaux non déployés, les fonds européens doivent naviguer entre la recherche de nouvelles opportunités et l’obligation de liquider des actifs plus anciens. Cette double pression ralentit parfois le rythme des transactions, prolongeant la détention d'actifs au-delà des durées habituelles.
Une diminution des enchérisseurs
Le nombre d’enchérisseurs sur les entreprises soutenues par des fonds de private equity est en baisse, compliquant davantage les processus de revente. En conséquence, ces transactions prennent plus de temps, ce qui impacte directement les performances des fonds et leur capacité à restituer rapidement des liquidités aux investisseurs.
Private equity : l’Europe face au dynamisme américain
L’obstacle des actifs de grande taille
En Europe, les grands actifs posent des défis spécifiques, car ils peuvent être perçus comme trop imposants pour être vendus rapidement. Cela conduit certains fonds à privilégier des cessions partielles ou des restructurations afin de rendre ces actifs plus attrayants pour les acheteurs potentiels.
Le marché américain en pleine ébullition
Aux États-Unis, le private equity semble en meilleure posture, notamment grâce à un cadre réglementaire plus favorable anticipé sous la prochaine administration. Cette dynamique, combinée à une pression accrue pour effectuer des retours sur investissements, devrait alimenter des transactions de grande ampleur en 2025.
Perspectives pour 2025 : innover pour surmonter les défis
Réinventer les modèles de sortie
Les fonds de private equity européens devront explorer de nouvelles approches pour maximiser leurs chances de succès. Des partenariats stratégiques, des cessions progressives et des co-investissements figurent parmi les solutions envisagées pour s’adapter à ce nouvel environnement.
Miser sur les secteurs d’avenir
Dans un contexte marqué par l'incertitude, certains secteurs, comme les technologies vertes et les services numériques, se distinguent comme des cibles de choix. Ces marchés émergents offrent des opportunités résilientes face aux défis économiques actuels.
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